Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 9]

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celle des densités des deux métaux pris séparément ( ). Dans ce cas , les molécules du zinc s'introduisant dans les nombreux interstices que laisseraient entre elles les molécules cuivreuses , font croître la densité beaucoup plus à proportion que le volume.

Le rapport de dilatation du laiton , tel que l'a

déterminé le citoyen Borda , est d'environ .C

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selon d'habiles chimistes, abonde dans cette même mine Romé de Lisielndique un caractère distinctif, tiré de la cristallisation , relativement à la pyrite cuivreuse. Il consiste en ce que la forme de cette substance est toujours le tétraèdre régulier, com-

plet ou tronqué (t); et dans la seule variété qu'il

cite comme l'ayant observée lui-même, ce tétraèdre a ses quatre angles solides interceptés par autant de petits triangles , de manière que sa forme est encore dominante. Mais on observe aussi quelque-

ESPÈCE. Cuivre pyriteux.

Mine jaune de cuivre, de Lisle t. III, p. 309. Cuivre avec beaucoup de fer minéralisé par le soufre. Pyrite cuivreuse, Lamétherie , Sciage. t. II, p. 140 et 142,

C, D.

Parmi les substances que l'on a appelées pyrites martiales, plusieurs contiennent du cuivre ; et l'on

assure que toutes celles qui ont été regardées comme pyrites cuivreuses , renferment du fer. Dans celles-ci , suivant Cronstedt , Bergmann et. de Born , le cuivre est même uni à une très-grande portion de fer. S'il n'est pas douteux qu'il n'y ait

du fer sulfuré proprement dit, peut-on regarder de même comme certaine l'existence d'une véritable mine de cuivre sulfuré , distinguée du sulfure de fer mélangé de cuivre et si ce dernier métal est ici réellement combiné avec le soufre , la combinaison n'est-elle pas triple , à raison du fer qui (i) Si l'on désigne le cuivre par A et le zinc par B , on aura, en reprenant la >formule cidessus , o 7,7880 , c = 7 ,1908

d = 3 , f-=.i ; d'où l'on tire , pour la pesanteur spécifique de l'alliage , en supposant qu'il n'y eût aucune pénétration 7,6296.: la pesanteur observée est 8,3958.

selon

fois la même pyrite sous la farine de l'octaèdre

parfaitement régulier ; et comme cette forme se re-

trouve dans l'espèce de la pyrite ferrugineuse , la ligne de démarcation disparaît. Quant à la couleur jaune plus foncée des pyrites appelées cuivreuses, elle indique seulement une plus grande quantité de cuivre', et marche d'ailleurs par nuances qui suivent les variations de cette quantité elle-même.

L'analyse décidera si la mine dont il s'agit est ici à sa véritable place. Nous lui avons donné le nom de cuivre pyriteux , qui ne présume rien. 3.e

ESPÈCE.

Cuivre gris. Mine de cuivre grise tenant argent , fahlerz. Mine d'argent grise, de Lisle, t. III, p. 3 r5-. Mine d'argent grise, fahlerz , Lamétherie,. Sciage. r. H, p. 32. C. Mine de cuivre grise, id. p. 142 et 14.3.

J'ai pris la pesanteur spécifique d'un fragment , t. III,p. 310. Aura. des Mines Germinal an V.

(1 ) Cristal.