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aimantés que l'on taille et que l'on armure pour en augmenter la vertu. garnit d'und La théorie de l'aimant ne doit pas être étrangère au naturaliste , sur-tout à celui qui s'occupe de géologie, puisque c'est du globe terrestre qu'émanent les forces qui dirigentIe fer suspendu librement, et qu'il est possible, ainsi que l'ont pensé plusieurs physiciens, que ces forces aient leur siège dans un corps particulier placé au centre du globe, et qui fasse la fonction d'un aimant très-puissant. L'expérience a fait connaître plusieurs faits généraux très-dignes d'attention par les conséquences que l'on peut en déduire relativement à. la même théorie. Telle est, entre autres des forces qui tirent une aiguille aimantée dans des sens opposés. Le célèbre Coulomb cette égalité par un moyen bien simple, a vérifié siste à peser l'aiguille avant de l'aimanter, qui conaprès l'avoir aimantée. Le poids étant et ensuite absolument le même dans les deux cas , on en conclut que les forces qui sollicitent l'aiguille vers le nord, sont égales à celles qui la sollicitent vers le midi ( parce que si les unes l'emportaient sur les autres , leur excès se composerait avec la gravité pour changer la pression que l'aiguille exerce sur la balance ; or cet effet s'explique heureusement dans l'hypotèse d'un noyau magnétique dont les deux centres d'action sont à de l'aiguille incomparablement plus une distance grande que la longueur de cette aiguille ; car la force de chaque centre étant répulsive par rapport à l'un ,
(1) C'est en conséquence
de la même égalité , qu'un fil auquel est suspendue par le milieu une aiguille aimantée, con serve exactement -son aplomb , ainsi que 'l'a reconnu Bouguer,
des pôles de l'aiguille , et attractive à l'égard du 'pôle contraire , l'attraction devient sensiblement égale à la répulsion , dans le cas oà les distances auxquelles s'exercent ces deux actions ne diffèrent par que d'une quantité presqu'infiniment petite actions de rapport à elles-males. Ainsi les deux opposées entre elles, chaque centre étant égales et il y aura pareillement équilibre entre la somme
des deux actions d'un même centre sur un des pôles de l'aiguille, et celle des deux actions de l'autre centre sur le pôle opposé ; mais si l'on tenait une aiguille suspendue au - dessus d'un barreau aimanté , de manière qu'elle fût plus voisine d'un des centres que de l'autre , on verrait s'approcher davantage du premier ; et le
fi de suspension dévierait de ce côté, parce qu'alors
la distance à laquelle chaque centre du barreau
agirait sur les deux pôles de l'aiguille , serait comparable à la longueur de cette aiguille. On a quelquefois observé que des morceaux -
d'aimant qu'on venait de retirer de la terre , et
qu'on-laissait dans la même position où ifs étaient avant. l'extraction ,. avaient leurs pôles situés en sens inverse de celui qui aurait dû avoir lieu dans l'hypotèse où ces morceaux auraient acquis leur magnétisme par l'action d'un aimant situé au centre
du globe. Pour lever la difficulté, qui parah en résulter contre l'existence de cet aimant , il- faut
simplement -supposer avec ./Epinus , qu'il se forme naturellement dans les mines d'aimant des points 4nséquens , analogues à ceux que lion
serveAuelquefois par rapport au fer que nous aimantons par les procédés ordinaires. On appelle
ainsi une suite de pôles contraires qui se' succèdent dans un même corps , et qui proviennent 'de Ce que_
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