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( 676 ) sulfuré était Te jaune-citrin, parce que plus la subs. tance est transparente et pure, et plus elle se rapproche de cette couleur , qui est aussi celle des blendes artificielles. 6. Les morceaux phosphorescens de ce minéral diffèrent sensiblement entre eux par le plus ou le moins de facilité avec laquelle ils développent cette propriété : quelques-uns exigent qu'on les frotte avec un corps dur, ou qu'on les gratte avec la pointe d'un couteau ; d'autres n'ont besoin que d'être légèrement excités avec la pointe d'un curedent. On n'a point encore expliqué ce phénomène d'une manière satisfaisante ; mais il '.ne paraît pas dépendre de l'électricité , puisqu'il a lieu sous l'eau , ainsi que Bergniann l'avait dit ( i ), et que je l'ai vérifié plusieurs fois.
APPENDICES. UNE méthode minéralogique, pour suivre une marche régulière et soumise à des principes fixes et certains , c'est-à-dire, pour être une véritable méthode, ne doit offrir que des espèces proprement dites, que des substances qui forment comme
une série d'unités bien détachées les unes des
autres : c'est un tableau qui montre le travail de la nature ramené à ses vraies limites, à celles qu'elle atteindrait toujours , sans l'action des causes en quelque sorte perturbatrices qui altèrent par des mélanges la pureté des matériaux qu'elle emploie. Tant que ces mélanges sont assez peu sensibles pour laisser dominer l'empreinte des principaux
caractères , pour que les traits de la substance originale percent encore à travers les principes Opusc. .1, H, p. i.e6.
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accessoires. qui la modifient, la méthode en fait abstraction dans la classification des espèces ; mais
elle y revient dans la description des variétés,
comme à de simples accidens , dont elle doit ajouter
l'indication à celle des caractères spécifiques, pour compléter l'histoire de la substance, .et marquer la gradation des différens états sous lesquels l'observation la présente. e Ainsi , après que la méthode a caractérisé un cristal gemme par ce qu'il a de constant et dont
il ne peut se passer sans cesser d'être ce qu'il est , elle énonce les différentes teintes dues aux
oxides métalliques et autres principes disséminés entre les molécules , en ne les considérant que comme des nuances légères et fugitives , qui se jouent autour de l'état réellement le plus parfait de la substance , de celui où elle serait pure limpide , et susceptible d'une analyse plus rigoureuse. De même , la méthode ne voit dans la chlorite verte que renferment certains cristaux de quartz qu'un simple accessoire , un principe adventif, qui souvent se décèle lui-même par la manière seule dont il se répand , sous la forme d'un nuage isolé au milieu d'une matière transparente. C'est par une semblable raison que le feldspath opaque et impur des granites ordinaires, doit être placé dans la même espèce avec le feldspath transparent du Saint-Gothard , qu'on a distingué , sans fondement, du premier, par le nom d'adulaire , tandis qu'on pourrait plutôt l'appeler le _feldspath par excellence. Mais le mélange peut être tel , qu'on n'y reconnaisse plus aucune substance qui en soit comme le type; qu'il se fasse dans des proportions variables à l'infini , et qu'il n'en résulte que des masses terreuses , dont la formation ne suive ni règle ni B