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d'un esprit fidèle à interpréter le langage des faits,' sans avoir l'ambition de suppléer à leur silence. C'est en profitant d'une partie de ce grand travail, que la minéralogie peut ajouter à ses mé-
thodes un tableau ébauché des substances dont l'étude est du ressort de la géologie. Nous allons indiquer ici succinctement les principes que nous avons adoptés pour la distribution et la nomenclature de ces substances , en prenant pour guide le citoyen Dolomieu , qui a tant vu et si bien vu. On peut diviser en trois ordres tous les agrégats <lui doivent être placés dans le premier appendice.
L'un renfermera ceux qui résultent de la réunion de plusieurs substances contemporaines qui ont cristallisé à-la-fois , en s'entrelaçant les unes dans les autres , à la manière de plusieurs sels mis en dissolution dans un même liquide. C'est à cet ordre qu'appartiennent les granits , les ophites , les porphyres, &c., et autres agrégats qu'on a réunis sous la dénomination commune de roches, et qui composent les terrains qu'on appelle primitifs. Dans le second ordre seront compris les agrégats
dont l'origine est plus récente, et qui paraissent devoir leur formation à des sédimens ; et leur dureté au desséchement. Tels sont les marbres coquilliers, les marnes, une partie des schistes, &c. Ces agrégats
occupent les terrains appelés secondaires ou tertiaires , d'après la succession des époques auxquelles ils se sont formés. Le troisième ordre contiendra les agrégats com-
posés de fragmens ou de débris de substances plus anciennes , qui 'étaient d'abord amoncelés sous,
la forme de quantités discrètes , et qui ont été réunis ensuite par un ciment. C'est dans cet ordre que doivent être placés les pouddings, les brèches
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et les grès, qui ne sont autre chose que des pouddings à grains fins. Il fallait une nomenclature assortie à cette grande diversité de combinaisons, et qui se prêtât, autant qu'il serait possible, à indiquer tout ce que l'oeil pourrait apercevoir distinctement dans un même morceau ; nous nous bornerons encore ici à donner une idée de la manière de dénommer les roches , qui forment la partie la plus importante de l'appendice. Ces substances auront d'abord des noms en quelque sorte génériques, tirés de celui du principe qui domine ou qui paraît dominer dans chacune d'elles, en sorte qu'on peut l'y considérer comme faisant la fonction de base. Voici quelques-uns de ces noms, à côté desquels on trouvera, comme
exemple , l'indication d'un ou de plusieurs des
agrégats particuliers auxquels ils s'étendent Roche feldspathique. Roche quartzeuse. . Roche petro-silicense.
Roche trapéenne.. . Roche cornéenne.. .
Les granits ordinaires. Quartz micacé. La plupart des porphyres de Corse et des Vosges. Porphyre roture ordinaire ophite ; variolitesbde la Durance.
Presque toutes les variolites
du Drack. Granit noir. Roche amphibolique. A base de grenat. Roche granatique.. . La plupart des serpentine; et Roche serpentineuse , des marbres verts. La plupart des gneiss. Roche micacée A base de chlorite. Roche chloriteuse. . Pierre calcaire micacée. Roche calcaire Ràche argilo-ferrugineuse .
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La plupart des schistes argi-
leux primitifs ,