Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 127]

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( 71-4 ) nitrate de plomb , cette dissolution régénéra surle-Champ le plomb rouge ; enfin, évaporée spontanément , elle a fourni des cristaux rouges de rubis, mêlés avec des cristaux de nitrate de potasse. 98 parties de ce minéral décomposé comme il

g été, dit plus haut, ayant fourni 81 parties ,de sûlfate de plomb, 100 parties en auraient donné 82,65, qui équivalent à 570 de plomb métallique. Or en admettant, comme l'expérience le prouve, que i oo parties de plomb absorbent., pour se combiner aux acides, r 2 parties d'oxigène , les 57,1 de plomb métallique doivent contenir dans Je plomb rouge 6,86 de ce principe, et nous avons pour l'acide minéralisateur 36,4.

VI.` Pour vérifier par la synthèse Ies proportions des principes du plomb rouge trouvées par l'analyse , j'ai fait dissoudre 50 grains ou: en-L

yiron 2,654, grammes de plomb métallique dans l'acide nitrique ; et la dissolution ayant été divisée en deux parties égales , l'une fut précipitée coin-, pIétementpar une quantité nécessaire de la' combinaison de l'acide du plomb rouge avec la potasse, et j'obtins 4,3 grains ou environ 2,282 grammes de plomb rouge aussi beau que ce minéral naturel. L'autre portion de nitrate de plomb , précipitée par la potasse caustique, donna 28 grains d'oxide blanc de plomb. Ainsi , .par cette synthèse , i oo parties de plomb rouge seraient composées de

65,12 d'exide de plomb, et de 34,88 d'acide ; elle ne -donne

, comme on voit avec l'analyse que 1,72 de différence en moins sur l'acide qui minéralise le plomb rouge ; différence qui s'approche ainant ,.de exactitude que les moyens

chimiques peuvent le permettre. 1i

t- 745 S.

)

I V.

Deuxième moyen pour &composer le Plomb rouge,

UN E autre. méthode, dont l'exécution n'est pas moins facile que la précédente, consiste à mettre-sur ioo parties de plomb rouge pulvérisé oo parties d'acide muriatique étendu d'autant d'eau, et à agiter le mélange de temps en temps. Dans ce cas-ci, l'acide muriatique se combine avec l'oxide de plomb , forme un sel insoluble qui se précipite au fond de la liqueur, et l'acide du plomb reste en dissolution dans l'eau auparavant unie à l'acide muriatique la liqueur prend une couleur parfaitement semblable à celle du plomb rouge avant qu'il soit pulvérisé. Lorsqu'on s'aperçoit que l'acide muriatique plus sur le plomb rouge, et que le muriaten'agit de plornb 'précipité contient encore quelques molécules rouges , on décante Id liqueur surnageante, et on ajoute au résidu une nouvelle quantité

.muriatique , au moins trois à quatre fois plusd'acide petite que la première, et que l'on étend également d'eau. -La- décomposition étant complète , on décante

la seconde liqueur ,:Ofl la réunit avec la première, on lave le résidu. avec un peu d'eau froide que l'on ajoute aux liqueurs ci-dessus., Mais on se trouve ici dans l'alternative ou d'avoir l'acide du plomb rouge mêlé avec une certaine quantité d'acide muriauque , ou de laisser

une partie du plomb rouge sans avoir éprouvé

d'altération. En effet , si -d'après les proportions connues du plomb rouge , l'on n'ajoutait que la quantité d'acide murialique nécessaire à la saturation da