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( 790 ) Les carrières s'étendent vers la chapelle de SaintSimon. On s'était avisé d'imaginer qu'il y avait eu en cet endroit un volcan on avait pris , dit Guenard , les trous des plâtrières pour des craters , et une glaise noirâtre pour des pierres brûlées ; 3.0 Près de Gap, à Belembaud , Notre-Dame de-Laus , Avançon. Le même auteur parle d'une ristaIlière ouverte vers le haut de la montagne , vis-à-vis le hameau de Boffard , à trois kilomètres de la com-
mune de Saint-André , près d'Embrun. On n'y avait point trouvé de grosses masses , mais des cristaux d'une belle eau. Il pensait que cette entreprise méritait d'être encouragée.
Il existe une source d'une chaleur modérée, près du Monestier,, sortant d'un schiste caIcaréoargileux : ses eaux déposent un tuf calcaire assez dur ; on les emploie en boisson et en bains. Trois sources ferrugineuses se trouvent près de Mont-Libre ( ci-devant Mont-Dauphin ) à gauche de la route qui mène de là à Embrun. Leur chaleur est presque insensible ; elles déposent également une incrustation. Il y a au sud d'Embrun, au lieu nommé Florins une eau sulfureuse peu employée. Je trouve dans d'anciens renseignemens , que Ia commune de Sausse , ou la Saulce , au sud-est de Tallard , sur la rive droite de la Durance , a eu des sources salées , que la ferme générale avait sans doute eu soin de faire disparaître. Le nom de cette commune semble être une preuve de la vérité de ce fait.
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MANIÈRE DE fabriquer les Alcarrazas ou vases dont on se sert. en Espagne pour rafraîchir l'eau; Lu à la Société philomathique , par Ie C.en LASTEYRIE.
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N appelle en Espagne alcarraas les vases destiné a à faire rafraîchir l'eau qu'on veut boire. Les vases étant poreux, l'eau suinte de toute part ; l'air qui la frappe , la faisant évaporer , enlève le calorique contenu dans l'eau du vase , et lui donne une grande fraîcheur. Ces vases reçoivent différentes formes et grandeurs , et ils se fabriquent dans diverses parties de l'Espagne ; ils sont ordinairement d'un blanc grisâtre. Le lieu le plus renommé pour cette espèce de poterie et celui dont on la tire pour les besoins de Madrid , c'est Anduxar dans l'Andalousie. La terre employée dans leur fabrication , est prise sur les bords d'un ruis-
seau appelé Tamusoro , qui coule à un quart de lieue de la Ville d'Anduxar.
L'usage de ces vases a été porté en Espagne par les Arabes, On s'en sert encore aujourd'hui en Egypte et dans plusieurs parties de l'Afrique; ils sont connus aux Indes orientales, dans la Syrie , la Perse la Chine, et autres lieux de l'Asie.
Il est étonnant que ces vases n'aient pas été introduits en Sicile par les Arabes ; je n'en ai vu nulle part dans cette île. Ce fait singulier prouve