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de chêne ou de hêtre; outre que ceux-ci ont toujours été extrêmement rares " dans cet arrondissenient, le peu qui en existait , appartenant à des couvens ou à des émigrés , a été et est journellement
détruit par les acquéreurs. Toutes les montagnes du Puy-de-Dôme , da Mont-d'Or et du Cantal, ne sont couvertes que de pâturages ; les petites parties de terrain où le bois croît naturellement sont ravagées par les chèvres , par les bestiaux, et par les habitans eux-mêmes , qui coupent habituellement ces bois renaissans , à peine parvenus à un mètre de hauteur : dans le Mont-d'Or ils vont chaque jour faire leur provision de bois pour la journée ; ils n'en ont jamais pour le lendemain ; ils le brûlent par conséquent toujours vert. Il est plusieurs parties de ces montagnes où il ne reste plus de bois d'aucune espèce. Dans le bassin de l'Allier et les autres vallées oh sont situés les vignobles, on trouve Un grand nombre de noyers et d'autres arbres fruitiers , mais sur-tout des plantations étendues de saules , connues dans le pays sous le nom de mayeres, et qui four-
fissent les échalas nécessaires pour les vignes_ Les propriétaires ont, en général , assez de bois pour leur consommation ; mais il devient de plus en plus cher et rare pour les non-propriétaires et pour les boulangers des villes. Une des mesures les plus propres à prévenir le Manque total de bois de chauffage et de construc-
tion dont la France est menacée , serait d'obliger toutes les communes à planter une certaine quantité d'arbres, ou à payer un droit pour chaque pied d'arbre qui manquerait. Ces arbres seraient plantés soit sur les montagnes et les friches , soit sur les chemins et le long des héritages : l'intérêt particulier de
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de chaque contribuable serait lié alors à la conservation des
nouvelles plantations. Il n'existe , dans cet arrondissement, de cuivre de Chessy et Saint-Bel que les mines en activité, et quelques ateliers pour le traitement des mines d'antimoine. La houille désoufrée ou coacks combustible employé en grande partie dans leest le premier établissement ; les autres consomment peu de combustibles. On n'emploie en général que dit bois de pin pour les travaux tant des mines métalliques que de cellessouterrains de houille, et fort peu de chêne , si ce n'est à Saint-Bel. Les masses de combustibles minéraux qui sont reconnues dans l'arrondissement d.Ussoire , sont toutes comprises dans les terrains situés entre l'Allier et l'Alagnon, depuis Lempde, Vergonghon et Lugeac , jusqu'au confluent de ces deux rivières. Ces masses occupent les territoires de Bergoide ou Bourguade , de la Montagne-du-Feu, des Barthes, de Megecoste -
, des Lacs, du Gros-Mesnil,
de la Fosse, de la Molière, de Sainte-Florine , de Tenu, Tauzac , Celle, la Roche et la Combelle. On trouve aussi des affleuremens dans_ autres territoires , notamment dans celui plusieurs de SouIignac entre Brassac et la butte de la Vachère.' Les mines de la Taupe , situées au territoire de Bergoide, quelques petites exploitations dans celui de Sainte-Florine , et les nouveaux travaux de la Combelle, sont les seules exploitations en activité. Dans les mines de la Taupe, les ouvrages du puits supérieur ont été abandonnés , sans espoir de parvenir à aucune découverte, après quatre mois de recherches infructueuses ; mais dans le puits inférieur , les travaux ont eu plus de succès
- et
indépendamment de la reprise des anciens ouvrages, .
loura. des Mined. Fruce,
r.
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