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cuLes. -La corde de bois se vendait autrefois, prise sur les lieux, douze et treize francs ; niais comme
cette fabrique est située pour ainsi dire dans les
Fois , le transport n'en était pas très-cher.
Cette différence en consommation de temps et
de bois, est due au degré de concentration de l'eau vitriolique , qui varie en raison de la plus ou moins grande quantité d'eau de pluie qui tombe sur les pyrites et les lessive dans le même temps si elle est trop abondante relativement aux sels effieuris dans les tas de minéral , alors les eaux vitrioliques sont faibles , et vice verni. La chaudière est soutenue au-dessus du fourneau par des barres de fer placées suivant le sens de sa longueur, et à. un pouce de distance les unes des autres : ces barres de fer sont larges de deux pouces et épaisses de trois lignes , et supportées à leur tour par de grosses barres de fonte de quatre pouces en carré : ces dernières sont placées sur la
largeur du fourneau , et à la distance d'environ quinze pouces les unes des autres. La flamme après avoir parcouru tout le dessous de la chaudière, finit par,circuler à l'entour. Les eaux, au sortir de la chaudière , sont conduites dans le bassin de repos , qui est de même grandeur qu'elle ; il est construit en planches de sapin recouvertes de feuilles de plomb : on y laisse les eaux tranquilles l'espace de vingt-quatre heures; pendant ce temps, elles déposent l'ochre martiale qu'elles tenaient suspendue ; l'eau ensuite est ame-
née, par des canaux en bois, dans les' cristallisatoirs.
Les cristallisatoirs sont au nombre de dix , et placés dans une autre chambre ; leur longueur esl
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de douze pieds, leur largeur de huit pieds, et leur profondeur de vingt pouces, c'est-à-dire qu'ils sont des mêmes dimensions que la chaudière ; de sorte que chaque cristallisatoir suffit à une évaporation : ils sont construits en planches de sapin entourées dç terre glaise battue. Les eaux vitrioliques besoin ordinairement de huit à dix jours pouront déposer leu;.s cristaux une grande quantité à plusieurs de petits bâtons fixéss'attache à des planches quirangées reposent sur les bords des cristallisatoirs , et le reste se dépose sur les parois des cristallisatoirs , ou sur le fond ; mais les plus beaux cristaux et les plus purs sont toujours ceux qui s'attachent après les bâtons. Les eaux-mères qui restent dans lisatoir quand tous les cristaux chaque cristalsont vidées sur le bassin dit des se sont formés eaux - mères : chaque cuite nouvelle, on prend une certaine quantité pour l'ajouter auxen eaux vitrioliques de lessive. Si ces eaux sont peu chargées en sels, met beaucoup de ces eaux-mères ; et cztand les
eaux on en met moins en proportion ; enfin , dans le cas où les eauxmères paraissent trop acides , on jette une certaine quantité de vieilles ferrailles dans la chaudière si on ne peut pas en avoir, on continue toujours d'ajouter de
vitrioliques sont très-concentrées,
ces eaux-mères. J'ai observé à l'entrepreneur de cette manufacture, qu'il était inutile de faire repasser sur une nouvelle cuite ces eauxmères , à moins que d'avoir de la vieille ferraille parce que c'était rendre inutilement les
eaux acides ; il m'a répondu que l'expérience lui avait appris qu'elles redonnaient de nouveaux cristaux. Si lc