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DÉPARTEMENT Turin , à travers la chaîne des Alpes, par Saorgio net le CoI-de-Tende. Aucune entreprise de ce genre ne présentait peut-être plus de difficultés. 32 -
La population relative du département des -Alpes - maritimes surpasse celle des Hautes et Basses-Alpes, puisque sur 32 myriamètres carrés 'et -1+- on y compte 93 366 habitans , ce qui fait 289 5 par myriamètre ; mais il faut observer que sur ce nombre , la seule ville de Nice renferme 20 à 22000 individus ; de :sorte que la majeure ,partie du département est très-faiblement peuplée. Ce pays ,recueille des huiles excellentes , de la soie , deS",,Toranges et des citrons ( ) ; il tire aussi quelque parti de la pêche des anchois et de celle ..idu thon
son ,vin est estimé à Turin , ;où il se
- transporte HesEbabitans en tirent_de la ci-devant
'Provence pour leur consommation habituelle : ils 1.1e,.,recueiIlent pas assez de blé pour leur subsisc.orninerce y supplée : on n'y élève point lance ; -de gros bétail ; le bois est très-rare. Les niontagnes de l'Argentière , Saint-DaImasle-Sauvage et Entraunes, donnent naissance, d'une part, à 'la Sture, qui porte ses eaux au Pô et à la 'mer A driatiqùe.;, de l'autre , au -Var et àlaTinée , qui , après, s'être. réunis , toiribent dans la mer ( ) OnévaEuait f'exportation de l'huile par le pOrt de ice , à 1aleur -d'Inf. Million de franEs ; celle de la soie,
DES ALPES-MARITIMES. 3 Ligurierme. De là la chaîne des A.1Pe',j'iè dirigeané vers l'est , sépare le départetnent eleS'LÀIpes-triari tirneS des vallées de la Sture et. du G é`s.( Gess° ) -
est d'une hauteur, considéiablé',:dans cette partie';' on y distingue sus tout lé'§Satiteurs elle
C-brhorant , au-dessus des eau `k C'Ludeside ( Vinadio ); celfei'deS'.bains, de `Vïndier ; celles .de d'Ent:raiVes; Notre-Darne-des-Fenêtres ,
celles de Gourdolasque',,sur largâtelie du Col-deTende, et enfiit,Ceile§-cles lacs dès `. C'est à.,peu-prèS üTextrémité,iortentale du dépar7: terne nt , que cette -ciiiaine prend le nrn d' Apenniii. Suivant la desdf.fptiârt qu'a-CrOnnéede ces montagnes M. de Robilazii'; dans le tome .L..er des éL:. .ii-?&!ires de l'acadérnie-deturirt-;.imprié'én 1726, elles sont de gneis et uces ibChe'S-P4ifriitive"S liceuses , dans la partie supérieure du département, surmontées néanmoins d'un- chapeau. calcaire"; et entièrement calcaires-..dans leyoisinage de la met: Cette première nature de terrain-,esteropre à renfermer des mines métalliques,
Le même auteur dit. que le CoI-de-Tende est ,presque par-tout d'ardoise schisteuse ; il entend il_ indique de belles carrières dé Marbre prèSidela' Côte. Ce département eSi très-peù COieu'sous-le.rar;' port de la minéralogie. Ce serait une dépense trèspeut-être pa,r7Ià-des- t'Oates fissiles,
bien placée que d'y faire Voyager des homines
T 5 0000 ji,vres pesai-ii, valant 30000o francs. La plaine qui entou re cet-té ville, et même les hauteurs voisines , sont cou-
instruits dans cette partie : en attendant ,-je recueil-
- ést très-considérable. On prétend qu'un: jardin d'un hectare de
superficie ( chviron'.deux arpens ) , qui en est bien garni , peut donner 6oppo, de ces fruits , dont le millier se vend 2r à zx ' lires , année -commune. On a vu un seul -oranger rapporter oo oranges; Malhetireusement les intempéries de l'air rendent lette récolte .assez 'précaire.
incomplets qui' ibnt parvenus'.
vertes d'orgies et de citronniers. Le produit de ces arbres
lerai le petit noinbre de renseignernens épars et
COM-BUST.r1ILES. N cQnnait; da'ng la commune- de Menton