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VOYAGE DU C." LAPEFROUSE nuds du plus grand et cht plus petit volume, dans les bancs de ces roches, tout comme ceux de ces 4.1
roches dans les siens, ce qui ne laisse aucun doute sur la coévité de leur origine. Cette vérité géolo. gigue, qui renVerse les hypothèses les plus accréditées
qui établit un nouvel ordre de faits, je la proclamai le premier ; je bravai les dédains que des hommes pour qui la science était un priviIége exclusif, ne,, manquaient jamais de déverser sur un observateur obscur , qu'ils avaient tant de
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,
moyens d'écraser sous le poids de leur célébrité. Je .distinguai dès-lors deux sortes de pierres calcaires; Cdca;re l'une, évidemment sous-marine, puisqu'elle est comsous-marin avec débris de posée en grande partie ou qu'elle renferme tou"IP' mari" jours des débris ou des dépouilles , et souvent des familles entières , d'animaux marins -pétrifiés; l'autre primitive , contemporaine du granit et des autres
roches dont l'origine primordiale n'est contestée par personne , qui n'est jamais pure mais toujours plus ou moins mélangée avec le mica , le quartz, le feldspath , et sur-tout avec la chlorite (s), la stéatite et autres pierres magnésiennes--; qui est très-rarement en masses épaisses , mais presque toujours feuilletée , et qui , en aucun cas , ne
contient le plus léger vestige de corps organiques. Je me plais à répéter cette vérité, parce que ses intérêts me sont plus chers que toutes les théories , parce qu'elle m'appartient , qu'elle est essentiellement liée au sujet que je vais traiter ; parce ( g) J'ai vu fréquemment dans les granits et les porphyroïdes sur-tout magnésiens , le mica décomposé ne laisser que de la
chlorite pulvérulente à sa place ; j'en ai vu dont une partie des lames conservait son état naturel tandis que l'autre était passée à l'état de chlorite. Cette terre , qui a toujours l'aridité du mica et jamais l'onctuosité des stéatites , me paraît n'être que le résultat de la décomposition du mica. Note de l'auteur.).
AU MONTPERDU.
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qu'il importe de distinguer ces deux sortes de pierres , qui jouent un grand rôle dans la constitution
physique des Pyrénées , et que , quoique cette distinction soit admise par plusieurs géologues
aucun néanmoins n'accordeà l'existence de la pierre calcaire primitive , la latitude et l'importance que la nature lui a données dans l'organisation des montagnes , du moins aux Pyrénées. II n'est pas de voyageur instruit en minéralogie,
qui , après avoir parcouru les Pyrénées, n'ait été frappé de l'immense étendue de leurs montagnes calcaires : celles qui exhalent une odeur fétide
Opinion oit étaient tes géologues sur l'origine pri-
( parce que ce sont de vrais sulfures calcaires ) , y occupent une grande place : les masses prodigieuses de calcaire qui constituent le centre et les points les plus élevés de cette chaîne , sont d'autant plus faites pour exciter l'étonnement, qu'elles sont exemptes de toute alternation avec les roches primitives, qu'elles tiennent plus ou moins d'alu-
mine , de mica à petites parties , et qu'on n'y a trouvé ni restes ni débris de corps organisés. La structure elle-même de ces montagnes , leur prodigieux escarpement à pic , ces cirques si vastes si élevés , dont les parois sont de ce même calcaire, et qui semblent creusés par la nature pour
découvrir l'intérieur de ces masses et ne laisser
aucun doute sur leur origine ; tous ces grands faits induisaient nécessairement à croire que le centre des Pyrénées et leurs plus hauts sommets étaient de calcaire primitif : c'était l'opinion générale de tous les géologues , et la mienne en particulier. Une observation vint, peu de temps après, infirmer celles qui l'avaient précédée, et donner lieu des doutes sur l'origine de ces masses calcaires d'autant qu'elle avait pour auteur un minéralogiste
mitive des
masses caicai-
jet des plus hauts som-
mets des Pyrénées.