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VOYAGE DU -C.'" Lit.pEynousE un grand nombre
- ' ils sont presqu
bous fortement dégradés. Ce sont des espèces de tuyaux quadrangulaires prismatiques , pressés les uns contre les autres ; ils partent d'un centre commun , et divergent vers. la, circonférence l'inté-
rieur est creux et montre quelques restes de cloisons longitudinales ; ils ont au moins un pouce de longueur. La coquille est mince ,, calcaire ; la substance intérieure est silicifiée. Ils ne ressemblent: pas
niai à deux baguettes tétraèdres d'oursin repré,
sentées dans la planche XXI de Klein; mais ils n'ont
conservé ni pointe ni articulation. Enfin la pierre- est souvent composée de débris indéchiffrables de polypieds , de coquilles et d'autres corps. marins, dont la nature plus argileuse et la teinte ochracée contrastent avec le gris sombre
59 AU MONT-PERDU. hauteur , un conservée : elle a deux pouces de de largeur d'un pouce d'épaisseur, deux et demi apophyses transversales
- la surbord à l'autre, des
face de ces vertèbres est calcaire : le tissu, osseux n'est point dénaturé , sur-tout dans la 'cavité médullaire; mais l'intérieur est entièrement converti de en silex. J'ai aussi rapporté plusieurs fragmens de long tibia ou d'humérus ; en ai de six pouces la cavité médullaire est creuse dans les uns , en partie remplie dans d'autres de pierre calco-argileuse micacée grise ; le tissu osseux est plus ou moins changé en. silex résinifbrine , ou pechstein
et le mélange du mica de la pierre calcaire. J'ai un de ces morceaux, sur lequel adhère un frag-
silice : j'observe même , sur un de ces os qui adhèye qui porte un frag'à la. pierre calco-argileuse , et d'huître , des globules gément très-considérable qui ont rempli les lacunes latineux de ce pechstein, l'os, et forment les premiers du tissu spongieux de mais qui n'ont pas encore rudimens du pechstein ,
Le port de Pinède , qui touche au Port-Vieil. et qui est le point extrême à l'est du système par.ticulier du Mont-Perdu, nous a fourni aussi des
les pechsteins magnésiens de rimbrunetta, Plusieurs de ces os , coupés naturellement dans leur 1oi-17
contracté entre eux l'adhérence nécessaire pour former un tissu homogène. C'est cette formation que Damien a observée avec tant de sagacité sur
ment de mine de fer, fortement attirable à l'aimant, et presque à l'état métallique..
corps marins , sur-tout sur la pente espagnole : elle est jonchée de masses prodigieuses d'éboulis sinonIièrement atténués. C'est au milieu de ces débris, vers le sommet , que je trouvai, non sans étonnement, une grande quantité d'ossemens pétrifiés de grands animaux. J'en distinguai sur-tout un sphéroïde que je reconnus pour une portion de la
tête de quelque grand quadrupède ; son volume .et son poids me forcèrent de le laisser sur les. lieux. Mon fils et Fri-ac en avaient recueilli une belle suite sur les bords du lac ; ils ont rappOrté plusieurs vertèbres dorsales dont une assez bien
.
gueur d'une manière admirable , montrent encore l'épaisseur des parois osseuses , d'environ neuf millimètres ( quatre lignes ). La pierre calco-argileuse, sur le revers du port de Pinède , est elle-même empâtée avec une grande quantité de particules, osseuses. Les dimensions et la figure des os que mon fils et moi avons recueillis , prouvent qu'ifs ont appartenu à des quadrupèdes de la taille au. moins d'un mulet de moyenne force. On trouve
dans ces éboulis, pêle-mêle avec ces ossernens, des. restes de polypieels. Frinc y a pris , entre autres,
en joli astroïte calcaire , dont quelques cellules