Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 57]

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OBSERVATIONS

SUR LES SOUFFLETS À PISTON.

pressante est tout au plus de 69 pouces carrés dans celui-ci , c'est du cuir contre de la fonte ; et dans l'autre , c'est du bois contre du bois ; ce qui

du Gouvernement, dont l'un des devoirs les plus essentiels est de protéger Ies' arts et les sciences c'est , sans contredit, ce qui vient d'être exécuté à Guerigny par les soins des chefs de la direction des forges, et par ceux du C." Girardin, artiste habile attaché à cet .établissement en qualité de chef ouvrier en fer : on entend parler de soufflets en bois , d'une nouvelle forme , dont on joint ici

fait encore une différence qui tourne à l'avantage des soufflets à piston. Il convient de faire entrer aussi en considération la nature de la matière qui Compose ces soufflets. La fonte ne laisse pas à redouter les inconvéniens qu'offre le bois par sa porosité , par les fentes et les mauvais noeuds , qui présentent autant d'issues à l'air comprimé pour s'échapper. Si les souffletiers, qui généralement travaillent sans principes , ont joint à l'ignorance l'infidélité d'employer du bois qui ne soit pas assez sec , tous les jours il faut faire de nouvelles réparations, qui donnent lieu à des pertes de temps , à de grandes consommations en fonte , en charbon , pour n'obtenir en résultat qu'un fer mal affiné. Les soufflets cylindriques à piston parent à tous ces inconvéniens ; ils n'exigent presque aucune réparation; ils donnent un vent constant et égal

doivent avoir une durée plus longue que celle de cinquante soufflets de bois , et donnent lieu

à une économie de presque les deux tiers d'eau , en produisant le même effet.

DESCRIPTION des soufflets en bois, à piston,

établis dans les forges de Guerigny, dépar, teillent de la Nièvre; Par le C.c" SUART , directeur des forges nationales de la marine.

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LIL existe en ce moment un objet digne, de fixer l'attention des gens instruits, et sur-tout celle,

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k plan et la description. H paraît que l'usage des soufflets à liteaux et à charnières, dont on se sert aujourd'hui dans toutes les forges du département et de ceux environnans , remonte à une époque fort éloignée. Ifs sont tous faits d'après les mêmes principes ; et la construc(ion en a été jusqu'ici abandonnée à des hommes routiniers pour la plupart , et dont le plus grand mérite a toujours été le charlatanisme : ils allaient

même jusqu'à dire ( à ceux néanmoins qui voulaient bien les entendre ) que l'art de donner du vent était parmi eux un secret qu'on chercherait en vain à leur ravir ; mais l'établissement de ces nouveaux-soufflets donne la preuve du contraire. Les soufflets ordinaires exigent tous les ans une Inconvéniens grande dépense d',entretien , en peaux ,.colle huile ;!etes:,'uffiete's,Li d'olive, &c. , et au moindre accident; il faut avoir charnière, recours au souffletier ; ils coûtent en outre fort cirer en ce moment, et chaque feu en exige une paire. La construction de ceux-ci, aucontraire , est Avantages soufflets simple et peu dispendieuse: leitr.entretien est facile des à piston. et sujet à peu de réparations ; la -setile dépense consiste en une livre de graisse. environ par mois

ils peuvent servir à alimenter plisieurs feific n'exigent pas une grande force motrice, et ne consomment pas plus d'eau qu'une paire de soufflets ordinaires ; en un mot , ce nouvel essai présente