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MINES
S. LXXIV. LE filon a été exploité sur uno
hauteur de 437 mètres ; il a fourni beaucoup de minerai, sur-tout dans les ouvrages de la deuxième époque. Il ne paraît pas qu'il ait été jamais Suivi sur sa direction ; il semblerait au contraire, d'après la description des travaux , qu'il y aurait un massif
de minerai de 20 à 40 mètres de longueur qui s'enfoncerait dans te filon dans le sens de sa di-. rection, depuis le jour jusqu'à la partie inférieure connue.
Il paraît que les -anciens travaux Promettent
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encore une exploitation avantageàse., S. LXXV. LE filon n'étant pas perdu , On pourra l'exploiter encore près d'une trentaine de mètres au-dessous du niveau des nouveaux travaux, avant d'avoir besoin d'employer des machines d'épuisement ; niais pour cela , il faudra, continuer le percement entrepris par Albain , dont nous parlerons ciaprès : enfin, il conviendra de s'assurer si le filon ne fournit pas de minerai au-delà des parties exploitées, sur toute la hauteur de la montagne. Pourvu que l'on trouvât un second massif, quelle quantité de minerai ne pourrait-on pas retirer sur une hauteur de 4 à 5o o mètres ! Percement da grand Saint-Jean.
S. LXXVI. IL est sur ta rive droite et près du ruisseau des Maux, venant du village d'AuxelleHaut , et allant se jeter dans te Raban', au-dessous de Plan-cher-bas. Ce percement a été entrepris , ainsi que nous l'avons déjà dit, par Albyqin , pour écouler les eaux de la mine Saint-Jean. Sa longueur devait être de 986 mètres , et devait aboutir à 32 mètres au:-dessous du niveau des nouveaux travaux., Lors4
DE GIROMAGNY.
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qu'Alba2n écrivait, en 1778, ce travail avait déjà 273 mètres de faits ; ce directeur prétendait qu'au bout de 584 mètres, le percement atteindrait, sous un angle très-aigu, le filon : son projet était alors de se retourner sur sa direction , et dé le suivre sur une longueur dea400 mètres qui resterait à percer jusqu'aux nouveaux fonds Saint-Jean. D'après un mémoire du C.cn Rocher , cet ouvrage a été continué jusqu'au moment où Broélmann prit la direction des mines de Giromagny ; il paraît , d'après les registres , que c'est
en août 1778 ; le percement n'a donc pu être prolongé que de très- peu depuis le mémoire
d'A/bain. Cependant un ouvrier d'Auxelle-Hatit ,
qui prétend y avoir travaillé le dernier, nous assuré qu'il était avancé de 54o mètres , et qu'il n'en restait plus à faire que 442 mètres ;- mais paraît plus sir de s'en tenir au rapport d' Ainsi il y a lieu de croire qu'il reste encore 71 3 mètres à percer pour terminer cette galerie d'écoulement.
Le percement Saint-Jean nous paraît essentiel sous plusieurs rapports; careabord il écoulera les eaux de cette mine importante , qui jusqu'à présent 'est la seule mine de plomb sur laquelle on puisse avoir des espérances fondées ; de plus , étant dans ,une situation la plus basse qu'il est possible , on pourra s'en servir pour vider les eaux des travaux que l'on fera sur les autres filons parallèles ou croiseurs de Saint-Jean, Soit à l'aide de traverses soit à l'aide d'ouvrages entrepris sur quelques filons joignans.
C'est en concevant de loin de grands travaux que l'on exécute successivement ; c'est en aban-
donnant ces petits projets mesquins que l'on a S