Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 178]

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MINES DE MERCURE

l'heure onze ;,son inclinaison est de 84 degrés de l'est à l'ouest , et sa puissance depuis trois centimètres jusqu'à plus d'un 'mètre. La gangue est une argile durcie, grise ou Mandie , mêlée de grains ou de fragmens d'un quartz demi-transparent., et préSquetoujours accompagnée d'une terre magnésienne et de spath calcaire souvent aussi de sulfures 'fer. Le minerai de inereure's'yi montre , sous la plupart des 'formes qui-'lui sont" propres , parmi des sulfures. de fer,,. la mine de fer spathique,2Ie'manganèse',, la7inine de cuivre grise., le -vitdàl'riatif et l'arsenic. J'y-al'ittôtive de très-beattx"Cristaux d'amalgame d'argent avec mercure ,-d'atitres de rnuriate 'cre-Mer-

cure doux, brillant cornine l'acier le inieux-'pOli de l'oxide de mercure. sulfuré 'rouge de toutes leS -1-tuances ,cristalliSé , cornpieté, lamelletikifécaiP Jeux, terreux eien poussiére,; mais la variété..dO-; minante est mine: '.de- inet.Ctië",..griSer'cbmpaeté;

c'est-à-dirleinerctire uni avét'le- cuivre et Il est vrai que ' Ce' filoli-nése.litOritte >Pas, aussi chédans la pdttiê' de la 'mine te Baron-Frederzck, que -clans- celle 'des minei`eel.M4Yinëès; il âté

pauvri par une crevasse qiii'S'64rottve à sdh tdif; dans -une direction presque- pârallèle , et précisément au point de limite des deux concessionS:' niais -i-l- .est très-Waisemblable.que l'on trouvera du

minéral Meilkur. et plus abordant , en avançant davantage;:ét autant il aüt'aitiéte'itriPrudent; à quelques' unnées , de conii!uïter deS,i4eàëfélie'edti côté-4â;, 'autirit'il serait pieti raisonnable.raujOtif= d'hui de n- pas 'les suivre ; car- il éSi hien' Certaiii

que cette fe) ite au toit dit

-

est

seulg

DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN. 337 cause de son appauvrissement; et , d'ailleurs , il en existe une autre transversale , qui ennoblit d'autant la veine que nous avons dit se trouver dans le

mur.: aussi c'est sur ce dernier point que les travaux principaux sont aujourd'hui concentrés. Cette veine dans le mur du filon de Speyer lui est parallèle , et a les mêmes propriétés que lui; sa puissance -est depuis trois jusqu'à trente-deux -

centimètres : quant à son étendue, elle ne s'est encore trouvée que de trente à quarante mètres. Là, elle est coupée par un schiste argileux , que l'on n'a pas encore jugé convenable de percer' pour pousser plus loin les recherchés : mais on poursuit dans la profondeur ; on est aujourd'hui à vingt mètres , et on continue à trouver du bon' minerai , que l'on ne. croit pas devoir'cesser sitôt. A côté de ces travaux , sur des gîtes de urinerai connus, on fait ceux de recherches qui suivent .° Depuis quelques années , on a repris une fouille commencée et abandonnée par la première compagnie, à vingt-deitx mètres au-dessous de la galerie supérieure ,- dans un terrain situé. derrière le second filon dit. Drrensteen on n'est plus.

aujourd'hui qu'a douze mètres decéfilon:

22-- On a aussi creusé,, au sol de 'cette galeriesupérieure , un puits de communication plus directe sur ce second filon ; mais comme on a jugé devoir le faire perpendiculaire , il se trouve de quelques mètres dans le mur on est déjà descendit à dix-huit mètres,;;il n'en faut plus que quatre pour la percée ; elle sera faite dans la second trimestre de 1798 (vieux style ). 3.° Mais l'ouvrage le plus important est la perCM d'une galerie profonde qui se fait à frais communs avec les mines combinées, depuis le point le plus