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MINES DE MERCURE puisse aussi se passer de boiS , sans pour cela avoir à.craindre des éboulemens. Ces mines ont fourni le mercure natif, et toutes les variétés d'oxide de mercure sulfuré rouge, disséminées dans les différentes gangues décrites ci3 4"2
dessus ; mais on m'a assuré que l'on n'y avait ja-
mais trouvé le muriate de mercure doux naturel ou mercure Corné , non plus que l'amalgame d'argent.
Ce minerai 'est presque toujours accompagné. de sulfures de fer, et souvent d'asphalte pour l'ordinaire en petits grumeaux. Quelquefois l'oxide de Mercure sulfuré rouge compacte est si intimement combiné avec l'argile, que celle-ci en reçoit l'apparence du plus beau jaspe rouge, au point qu'elle donne des étincelles lorsqu'on la frappe avec l'acier. Il est difficile de préciser le produit moyen de ce minérai, parce qu'il.a extrêmement varié, quelques
espèces ayant donné au-delà de soixante livres de mercure par quintal , et d'autres seulement quatre à cinq -onces. Quant au bénéfice, il a dm, être considérable dans toutes ces mines. On a vu qu'Alte-Grub ou la Vieille-Fouille a donne , pendant trois ans , un béntyice net d'environ quatre mille livres de France , par quart d'action ou , qui, dans le principe, n'a Peut-être pas coûté vingt .francs ; et Jacobi-Schacht ry0000 livres de mercure.
Rien n'annonce encore que ces mines soient
épuisées, et il y a au contraire beaucoup de motifs
pour espérer qu'elles rendront encore à plus de profondeur et pendant long-temps , lorsque l'on sera parvenu à se rendre maître des eaux , sur-tout les mines dites Jacobi-Scbacht et Gari-Tbéodcr,
DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN. 343 Indépendamment de ces trois exploitations prin-
cipales dànt il vient d'être rendu compte, on connaît encore à Mrsfeid huit travaux de recherche, deux au midi et six au nord ; ils sont aussi .abandonnés aujourd'hui z mais iI est présumable que lorsque la tranquillité sera bien rétablie dans ce pays , qui est le principal théâtre de la guerre depuis quatre ans , on en reprendra une partie ; car , quoique en général ils, promettent peu vers le jour , cependant plusieurs ont donné des indices qui font présumer que l'on trouvera mieux dans la profondeur. On n'entretient en ce moment des ouvriers que pour l'ouvrage de la galerie nouvelle, qui se fait .-par accord ; leur nombre est réduit à trois, et un maître mineur : on paie 26 florins , ou 56 livres 14. s. 6 d. argent de France, par chaque 2 mètr. Toute la dépense des exploitations de Mcersfeld
pendant les six dernières années qui viennent de s écouler , c'est-à-dire , depuis le 1." de janvier /791 jusqu'au t.'r du même mois 1797 (y. st. ) ne s'est montée qu'à environ I2000 liv. de France. De toutes les constructions qui avaient été faites pour le service d'Alte-Grube ou la Vieille-Fouille, il ne reste de susceptible de réparations , que le la-
boratoire, où se trouve encore un fourneau avec vingt-deux retortes , et une maison. habitée par deux mineurs.
Quant à celles dépendant des mines. JacobiSchacht et Carl-Théodor,, elles sont bien. entretenues ; elles. consistent en un laboratoire avec un fourneau de trente retortes , et en un bâtiment fort commode, où loge un maître mineur.. Ces derniers établissemens sont. placés à cent pas au-dessus des premiers , r l'est, sur un plateau
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