Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 185]

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MINES DE MERCURE

Il y a, dans ce moment- ci',17 actions et 2 kisIX

2. de vacans ( le kux est d'action ). Les droits du prince électeur sont, comme pour tout le Palatinat, le onzième en tout temps et une action franche.

MINES De MERCURE sitàées pr2uVolfstein,

LES mines de mercure connues sous le nom de Wolfstein , sont situées à trois kilomètres de la

petite ville de ce nom, à l'ouest, sur la rive gauche dela rivière de Lautern , à-peu-près vers le milieu d'une montagne llommée Koenigsberg- , dans un pays entre-coupé de gorges et de ravins. Cette montagne domine, d'une manière Marquante , toutes celles qui l'environnent ; sa hauteur eFrpendiculaire est de 320 mètres ; son étendue én longueur de 6 kilomètres; et sa plus grande rargeur au sommet, de 1650 mètres : du côté de l'est et au nord , les pentes sont assez rapides; Mais au midi et à l'ouest , elles ,sont insensibles -parce qu'elles se perdent dans des collines qui

lui sont adossées. Ces collines sont des points de limites du pays de Deux - Ponts et du rhino-raviat de Grumba.ch.

La formation intérieure du Kcenigsberg diffère

de celle des montagnes qui l'avoisinent ; on n'y reconnaît pas, comme dans celles-ci, des couches ou lits proprement dits ; c'est une roche très-dure, d'une nature homogène, qui forme son noyau : ie crois qu'on doit la classer parmi les roches pri-

mitives du second ordre. Le fond de sa couleur est le gris blanc ; mais il est souvent brouillé par une

DE LA RIVE ÔAUCHE DU RHIN. 349 teinte rougeâtre qu'occasionne l'oxide de fer sulfuré

rouge qui là pénètre: la cassure est grenue; on

y remarque quelques nids de stéatite blanche , et elle donne des étincelles lorsqu'on la frappe avec l'acier. Mais à la Superficie de cette montagne, et spécialement sur la pente orientale que l'on commence à gravir dès la sortie de Wolfstein, on rencontre -beaucoup de blocs et même des masses considérables d'une sorte de brèche arénario-siliceuse , formée de fragmens de quartz blanc et rougeâtre, réunis par un ciment sableux et argileux. On voit aussi quelques pierres calcaires à la base du côté du midi , mais on n'en tire aucune de l'intérieur. Cette brêche, .ainsi que la pierre calcaire , ne semblent se trouver là qu'accidentelle. nient, et en tout il ne paraît pas que Pori puisse classer le Koenigsberg parmi les montagnes qui doivent -leur origine aux antiques dépôts sousmarins, ou à quelques révolutions. _Le rocher qui forme la masse principale est traversé par un grand nombre de filons; et comme les indices de minérai de mercure se sont montrés à beaucoup d'endroits, on a aussi beaucoup multiplié les recherches : mais la plupart ont eu peu de succès ; et sur vingt-deux exploitations diffé-

rentes , il n'y en reste que trois que l'on puisse considérer en ce moment comme non encore tout-.

à-fait abandonnées. L'une se nomme Théodorsert7fust ; Un autre Christiansgluck; La troisième Pftekerinutb.

' La mine dite Théodorsertzlust a .été ouverte Pour la première fois en 1725 ; mais elle a été abandonnée peu d'années après. En i74.8 une