Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 222]

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RAPPORT DES VOYAGES cendent du Mont-Rose, par les filons métalliques dans qui conservent leur direction en se montrant des montagnes opposées , malgré la grande solution

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setrement de continuité , les autres vallées n'ontcelles dont

point été approfondies à la manière de, naissance à je viens de parler ; elles doivent leur d'énormes fentes et à l'intervalle qu'ont laissé entre qui elles d'immenses masses. disjointes. Les bancs parallèles entre les constituent encore, :à-peu-près situation verticale , et ,la plupart., à la eux, tendent de présentent leurs tranches au ciel. Les observations ce sujet, sont aussi curieuses qu'exactes Saussure j'ai -très-bien reconnu ces bancs presque verticaux qui s'élèvent à plus de -2000 toises pour former s'inles hautes cimes de la masse du Mont-Blanc, les clinent un peu, dans des sens opposés, contre faces- est et ouest de cette énorme protubérance qui ressemcomme pour _s'étayer mutuellement, et blent à des plateaux de bois qui ne sesoutiendraient n'est en l'air que par leur appui respectif; car riengéneplus précis que l'idée qu'en donne le savant v ois , lorsqu'il dit :

On trouvera par-tout

ces

j'ai souvent parlé ; on D) feuillets pyramidaux dont contre les verra ces feuillets , appuyés les uns qui sous) autres , former des espèces d'ogives qui rens, tiennent les cimes les plus élevées, et s) s)

forcent les murs qui joignent ces cimes entre ) elles (

( Voyages des Alpes, tome 1

puis citer quelques-unes (i) Je m'estime heureux quand jede. Sausszire , dont je tiens ont à honneur de me déclarer l'élève , puisque ses ouvrages , puisque j'a appris de lui été mes guides presque toujours faits .géologiques , et ,comment on pouvait discuter les grands la théorie ,, puisqu'il est un 1'usage-411'0n en devait faire pour qui des premiers' et des meilleurs instituteurs de Sa scie nec de nos continent, traite de la constitution de ces grandes et belles 'observations

DU C.

DOLOMIEU, EN L'AN 5 ET L'AN 6.

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L'explication de cette situation, qui ne peut être originelle, et de tous les fracas et désordres appareils

qui s'observent clans ces montagnes

, ne peut se trouver que dans la supposition d'un choc qui

frappant obliquement contre l'écorce consolidée de notre globe, l'aurait refoulée , aurait, en les rompant avec violence , déplacé et soulevé les bancs et aurait forcé les uns à s'arcbouter et se contrebouter entre eux en se soutenant en l'air, telles les niasses qui constituent le Mont - Blanc , pendant que les autres'; retombant après la secousse, auraient chevauché sur les masses inférieures, et se seraient ainsi soutenus dans,une situation bien moins éloi-

gnée de leur position originelle

telles sont les

masses dont le Mont- Rose est composé ( 2). Mais quittons le vaste champ des hypothèses pour revenir

aux 'observations.

Je ne vous dirai rien dé particulier sur toute la partie de la chaîne des hautes Alpes que j'ai visitée cette année ; ces montagnes , aussi belles qu'instructives , ont été parfaitement décrites par Saussure, et il reste bien peu à découvrir,par -tout où a passé ce célèbre et infatigable scrutateur des phénomènes et des opérations de la nature. J'ai vérifié et constaté une de ses observations, des plus importantes pour la géologie. On avait supposé

que parmi les roches primitives , il en était qui

n'affectaient jamais aucune disposition régulière entre autres les granits, et on en conciliait que ses résultats, d'une agrégation plus ou moins confuse, ( 2 ) Je ne puis mieux expliquer cette hypothèse qu'en comparant l'effet dont je parle au choc qui rompt la coque d'un

cet/C., et tes accidens qu'éprouve cette coque sont au moins aussi

grands, par rapport au volume de l'oeuf, que ceux que je veti. expliquer le sont par rapport au volume de notre terre.

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