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CONSTRUCTION
DES BALANCES D'ESSAI.
dans le sur une même ligne.. J'ai recui cet axe petite plus de facilité la milieu, afin d'y faire avec coche circulaire dans laquelle entre l'extrémité de la tige taraudée H, sur laquelle se visse le contre-
ment de la longueur des bras de févier de ma
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poids. par Les deux extrémités du fléau sont terminées desquels j'ai deux paraIldipipèdes , dans chacun d'acier recevoir les crochets percé une mortaisepour qui portentles plateaux de la balance; l'extrémité carrément, de ces parallélipipèdes est terminéel'intérieur de trempée dur
dressée bien plat et l'axe l'extrémité de la mortaise la plus éloignée de croissant , dont est arrondi et forme une coche en le fond est fort aigu, comme on le voit en /V (fig. y et 6), de sorte que l'anneau du crochet qui porte le plateau de la balance étant ébiselé en dedans des deux côtés , forme aussi un: angle aigu qui ne touche que par un point l'extrémité du bras de la
balance , et la forme circulaire de cette coche le oblige l'anneau à rester toujours dans 'le point de plus bas , ce qui, par conséquent, l'empêche un bras se déplacer et fait qu'il agit toujours par de lévier de même longueur. On voit le détail de cette construction, fig. 5,
é et 7,
suis Voici maintenant la manière dont je M'y. l'axe bien pris pour ajuster la balance et mettre au milieu, afin d'obtenir des bras de 'évier parfaitement égaux. Pour peu que l'on ait quelques notions des arts mécaniques, on Conçoit la difficulté de mesure? avec 'une précision suffisante , les deux bras_Ale 'évier d'une balance pour en obtenir une grande précision. J'ai donc cru devoir, rejeter toute tentetive de cette espèce .pour m'assurer delinitive, .
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balance; et ,au lieu de. trie tourmenter à chercher des moyens précis de les mesurer, j'ai préféré, après avoir mis l'ouverture de mon fléau qui reçoit la pièce G bien exactement au milieu,. de me.sèrVir des moyens surs et faciles à pratiquer qu'offrent les poids , pour parvenir à ce but, et j'ai ainsi raisonné: Il est évident que des poids parfaitement égaux, placés à chacune des extrémités d'un :l'évier , des distances parfaitement égales du point d'appui, doivent être en équilibre, en supposant toute fois que le févier lui-même soit en équilibre avant d'être chargé. Si, au contraire , ces poids que l'on suppose parfaitement égaux agissent par des féviers inégaux, alors ils paraîtront différer en poids. Mais comme l'on est sûr qu'ils sont de même pesan-
teur, il est alors évident que leur inégalité apparente provient de l'inégalité réelle des bras de levier auxquels ils sont appliqués , et que Je levier le plus long est celui auquel est appliqué le poids qui paraît le plus pesant; c'est donc ce côté qu'il faut raccourcir. On voit que par ce moyen, et avec un fléau construit comme celui dont je donne la description et que j'ai 'exécuté l'on parvient a, placer l'axe 'très-exactement au milieu des deux points de suspension des plateaux. Il suffit pour cela de desserrer un peu la vis supérieure du côté du bras qui 'paraît le plus long, et de serrer celle du côté. opposé; cette opération rapproche l'axe de cette extrémité , et par conséquent là .raccourcit en allongeant l'autre. En répétant cette petite manoeuvre, l'on parvient à mettre les deux bras de la balance exactement de même longueur.