Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
RAPPORT SUR LE MÉMOIRE qu'on grande main-d'oeuvre à cause des ébouIemens évaluer aux deux tiers de la pratique et qu'on peut 4.92
mine; 4.0 le boisage est peu dispendieux, le même le bois servant toujours d'un ouvrage à l'autre; 5.0 puits d'extraction est solide, étant percé hors de la mine, et les ouvriers toujours en siireté , par conséquent placés sur un sol ferme, ils conduisent les ébouIemens à volonté. Mais il faut dire aussi que cette méthode oblige de laisser une partie de la mine en piliers ou dans
le plafond, lorsque la mine n'éboule pas. Au reste cette méthode, qui est bonne pour les mines d'alun et pour celles dont le minerai est homogène, ne peut pas autant convenir aux milles de houille, parce qu'elles sont toujours mêlées de crains et de failles, et qu'il importe pourtant de les obtenir pures et en gros morceaux. Ce mémoire est d'ailleurs accompagné d'une carte ou plan qui facilite beaucoup l'intelligence de cette exploitation, et sans lequel il serait difficile de s'en faire une idée nette et précise. Mines de calamine de Limbourg.
CES mines présentent un autre modèle d'expIoilion : c'est une masse de 3o à 35 mètres d'épaisseur sur une longueur de 2 à 300 mètres, avec une profondeur inconnue ; les Espagnols, de qui sont les anciens travaux, l'avaient attaquée à tranchée ouverte ; ce qu'attestent l'excavation immense qui subsiste , et l'amoncellement des déblais qui en couvrent les bords. Ici le grand talus qu'ils donnaient à l'excavation , les mettait à l'abri des éboulemens ; il n'y avait donc alors d'autre inconvénient que l'obligation où l'on était d'extraire et
RELATIF AUX MINES EN MASSE.
493 de porter au dehors les déblais de la mine pauvre et des roches stériles. Mais aujourd'hui que les travaux se trouvent descendus au-dessous du valon, que les eaux n'ont plus d'écoulement, et que l'extraction à tranchée ouverte n'est plus praticable, il a fallu adopter une autre méthode : on a donc ouvert des puits ; on a mené des galeries dans le sens de la longueur de la masse, séparées par des piliers qu'on recoupe ensuite. Enfin lorsqu'on a ainsi exploité un premier niveau,
on descend plus bas, et l'on établit
une nouvelle exploitation au- dessous de la première, laissant des massifs intermédiaires pour préserver des éboulemens. Aujourd'hui les travaux sont à 40 ou
50 mètres de profondeur, et les épuisemens se font par des machines. Les désavantages qui se trouvent à l'exploitation 'actuelle , ce sont les piliers pris sur la masse de
la mine même, qu'on est forcé de laisser; et que le mineur est obligé d'ouvrir ses entailles, sans brèche, sur aucune autre face que la face antérieure.
Mais aussi cette méthode permet de trier le minéral dans la mine même, sans s'inquiéter des déblais qu'on y abandonne. Mines de _Hongrie.
LA méthode usitée en Hongrie est l'ouvrage en travers : on mène d'abord une galerie d'allonge-
ment sur le mur du filon ; on établit même une
partie de son entaille sur son sol, afin d'y asseoir
plus solidement les canaux pour l'écoulement des eaux, et c'est au bout de cette galerie qu'on :drague le filon.