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MACHINE POUR .TÀILLER
est celle que prend le quartz ; elle consiste en deux pyramides hexaèdres , séparées par un prisme intermédiaire , égaiement hexaèdre. La régularité des formes qui affectent les substances minérales a fait donner le nom générique de cristaux à tous les solides qui, comme ceux de la géométrie , sont
terminés par des angles solides et par des faces planes. Cette tendance à la cristallisation produit souvent une forme régulière, qui varie suivant la nature des substances , et qu'on peut regarder comme un des
caractères les plus constans des minéraux ; d'où naît une nouvelle analogie entre le règne végétal et le règne minéral. Les caractères des végétaux résident dans la fleur; les minéraux nous offrent les leurs dans leurs formes. Leuwenhoeck , Capelleo , Bonami ont été les premiers observateurs de quelques-unes de ces formes, et les ont décrites comme des obets de pure curiosité ; Linnéus les choisit comme base d'une distribution méthodique du règne minéral. Son système
fut peu accueilli on fut choqué de voir l'alun classé avec le diamant , le nitre avec le quartz , le
borax avec les gemmes ; depuis .que la minéralogie
a pris la chimie pour guide, on ne parle plus d'un système qui réunit des substances entièrement disparates. Romé de Li//e tira un plus grand parti des formes considérées comme caractères, en démontrant que toutes les formes secondaires , souvent très-variées , dérivent d'une forme primitive qui se retrouve dans toutes les mêmes espèces de pierres., de sels, de métaux. Il fit voir, par exemple, qu'un cube peut passer à l'octaèdre , au dodécaèdre , à l'icosaèdre , et à une infinité d'autres formes intermédiaires; ce dont on a des exemples dans la pyrite ferrugineuse,
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DES2CRISTAUX ARTIFICIELS.
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ferrugineuse , la galène , le spatItfluor, le serMarin.-Ce savant a avancé que la forme, fa gravit respective et la dureté étaient des caractères suffiL. sans, quand ils sont réunis, pour connaître et tinguer un minéral de tout autre , sans le secours de l'analyse. On concevait très-bien qu'un cube coupé profondément sur ses huit angles solides se change en octaèdre; mais on ne pouvait supposer que la pyrite cubique piit -devenir un octaèdre par un moyen de cette nature : il n'était pas raisonnable de sup-
poser , comme l'a fait Descartes dans la Théorie des tourbillons, que la nature et fait d'abord un sc)lide cubique , pour le tronquer ensuite et lui donner une forme régulière différente du °cube. Une observation qu'on peut faire tous les jours , et par laquelle on sait que beaucoup de cristaux se laissent 'diviser facilement par lames , comme on le voit dans la seIénite , suffisait pour faire conjecturer que lès Cristaux, ou> au moins la plus grande partie d'entre eux -; étaient composés de lames , et' .c'était le sentiment de Monge; mais ces lames n pouvaient, par leur réunion, composer une forme géométrique , si elles n'avaient pas elles-mêmes une forme régulière. Bergmann supposa le premier que les cristaux étaient composés de petits solides semblables entre
eux, disposés avec ordrel'et le C. Hai i y, ayant fait des coupes dans Ces cristaux, a trouvé dans toutes les formes un noyau qui n'est plus divisible il a fait voir que les lames enlevées par des coupes mécaniques , étaient composées de molécules dont la forme était déterminée. Le spath calcaire, par exemple, est formé de lames rhomboïdales, composées elles-mêmes de petits rhombes; et de toutes Journ, des Mines, Genn, an VL Nu