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552. MACHINE POUR TAILLER DES CRISTAUX &C.
,clonner. ,La la.me que je veux couper est arrêtée sur la coulisse par le moyen d'une autre vis qui la serre, comme dans un étau. La scie, fixée dans un châssis , se meut dans une coulisse, à la manière des scies mues par l'eau ; et cette coulisse se meut elle-même sur deux chevilles , pour que l'on Puisse mouvoir et incliner la scie dans tous les sens ; :efin je châssis qui soutient les deux cl-me-villes , ,est' mobile sur un centre. :On obtient ces deux inclinaisons par le moyen de deux quarts de
cercle qui y sont appliqués. Ceci aurait suffi à faire les coupes nécessaires ; mais j'ai cru devoir employer la coulisse supérieure , mobile sur un quart de cercle , pour tracer les échiquiers ou réseaux , qui indiquent les molécules intégrantes sur la lame qu'il s'agit de couper ,.avant de la soumettre à l'opération. On en vient facilement à bout, en plaçant la face déjà taillée, de manière qu'elle soit d'équerre sur le plan de la machine, dans la partie opposée à la scie, et en faisant courir la coulisse par degré, pendant .qu'avec- une .pointe arrêtée dans l'autre coulisse , qui se meut parallélement , et qui porte une pierre noire , on trace les divisions. Voilà tout ce que je peux présenter pour l'ins-
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ANALYSE DE L'AIGUE-MARINE OU BERIL , et décoUverte dune terre nouvelle dans cette'pierre; Par le C.
VAUQUELIN, inspecteur 'des mines., membre de l'Institut national. S.
PREMIER.
L'ANALYSE , des minéraux sur-tout, est une de ces opérations auxquelles on attache peu d'importance , et que les chimistes du premier ordre renvoient , comme indigne de leurs soins , à la manipulation de leurs élèves,
Je sais bien que la plupart des analyses fournissent des résultats peu intéressans , qui ne dédom-
magent pas des peines et du temps qu'on prend
tant à la société ; j'espère quedans la suite je pourrai Perfectionner la machine ,e4 ie me ferai un devoir çTi ,yotts donner. connaissa_9c.e des effets qui résul-
pour les obtenir. Je sais aussi qu'elles n'offrent pas une perspective aussi brillante , qu'un plan de travail qu'on s'est formé à loisir, sur quelques points importans de la chimie; mais je ne crois pas cependant que ce genre de travail , qui a aussi ses difficultés , qui exige , pour être conduit avec succès, une certaine somme de raisonnement , et sur-tout une connaissance exacte de tous Ie's corps déjà décrits , mérite
MÎ,9,at 4e SOI
si peu de-fixer l'attentièm' des chimistes Philosciplies,
lé oatiçfl..
car c'est lui qui leur a fourni des bases solides pour établir leurs théories. C'e§tainsi que Bergmann , dont l'esprit actif ne pouvait pas s'assujettir aux détails de l'expérience a commis tant de fautes , en confiant ses travaux à de jeunes élèves qui n'avaient pas encore l'habitude
Nu