Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 68]

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iÉ MEISENHEIM,

MINES DE HOUILLE

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assujétis sur le bras et la cuisse, avec des planches minces.

-Cies etribranchemens ; là

indiqué n.° j o, du bras qui lui reste libre il dégage

C'est de cette même manière que l'on exploite une troisième veine de houille qui se trouve derrière la montagne du Landsberg , traverse le vallon du Sitters , et court dans les collines opposées. Celle-ci a été ouverte à'..deux endroits , derrière le Landsberg , où l'exploitation porte le nom de Sitters , et au côté opposé du vallon , à la gauche du ruisseau_de Moschel , au pied de la montagne de Kahlfort , où elle est connue sous la dénomina-

Étendu ainsi sur le banc de grès quartzeux

la veine n.° 8 , en perçant les lits n." 7 et 9 , à

une profondeur de 5o à 65 centimètres , sur une longueur de 120 à I 6o: il se sert, pour cela, d'un instrument de fer un peu courbé, plat , quoique assez épais , et tranchant d'un seul côté , particulièrement vers la pointe ; c'est une espèce de pioche, dont le manche a deux fois la longueur du fer ; le nomme en allemand heu! haue. Quand l'ouvrier a ainsi suffisamment dégagé en dessus et en dessous, il enfonce dans la houille une lame de fer très-épaisse et terminée en coin , au

moyen de laquelle il fait tomber les morceaux de 'son côté; et cet outil se nomme Jimmeleisen. Par toutes ces excavations , la place où il tra-

vaille [ strebe] acquiert en tout une hauteur de 38 à 4o centimètres. Pour donner de la solidité à l'ouvrage, on a soin de placer, à la distance de ioo à 130 centimètres , des billots de bois [ stempelI de 8 centimètres de calibre , qui soutiennent les couches

supérieures ; et à mesure que le mineur a fini dans

un endroit, il y pousse tous les déblais avec les

pieds et les mains , et il continue ainsi plus loin de la même' manière. Pour sortir le rninérai de cette sorte de canal on 2 Une caisse plate , ou tiroir, dont la profondeur est seulement d'environ 16 centimètres, sur une largeur de 72 , et une longueur de -128 : à une des extrémités est un anneau de fer, au moyen

duquel le mineur se l'attache au pied pour la

ratn'ener, ren reculant, 1.iscitl'à la galerie, où à un des

, il trouve une brouette, dans laquelle il la vide. Ce long tiroir se nomme

le chien [schlaghund

tion de Reiungraben,

Cette dernière appartient à la nation , comme

Celle d'Hahlcreuzer ; mais celle de Sitters est une dépendance des salines de Kreutzenach. La seule différence essentielle qui existe entre ces trois veines, c'est que les deux premières ne sont presque pas du tout interrompues , tandis que la troisième a un grand nombre de failles , ce qui rend les travaux beaucoup phis dispendieux. Ces failles sont des masses de grès d'une forme

à-peu-près conique , dont la largeur varie depuis 2 jusqu'à 4o mètres ; elles coupent cette veine sans lui faire beaucoup changer sa direction , qu'elle reprend seulement un peu plus bas. Communément un mètre carré fournit 25 myriagrammes de houille : cent ouvriers , tant grands que petits , peuvent en extraire par année 300 mille myriagrammes, qui se vendent sur place 4. creutzer, , ou I 4 centimes et demi le myriagramme.

On ne paie au mineur qu'environ to centimes de France pour chaque mètre carré, sur quoi il doit s.'entretenir d'outils et d'huile : le plus laborieux ne Jeurn. des Mines ,.Fier, an VL R r,