Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 110]

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NOUVELLE BALANCE ROMAINE,

Ayant remarqué qu'il y aurait un inconvénient assez grand à placer sur la même verge deux niasses que des circonstances fréquentes pouvaient amener souvent aux mêmes points, il me parut

qu'il n'y avait pas de moyen plus sir de parer à cette difficulté , que d'adapter à la balance deux verges parallèles , dont l'une porterait la grosse masse et l'autre la petite, de sorte que ces deux niasses pussent se mouvoir indépendamment l'une

de l'autre et sans s'embarrasser.

Persuadé par mes réflexions, que la romaine

ainsi disposée pouvait devenir un instrument très. commode, et être employée à des observations qui demandent quelque délicatesse , j'ai voulu m'assurer encore mieux de la réalité des avantages d'une pareille disposition et c'est dans cette vue

que j'ai fait exécuter celle qui existe au bureau des poids et mesures.

Cette balance est formée d'un fléau , dont les bras inégaux sont entre eux à-peu-près dans le rapport d'un à dix. Le grand bras est composé de deux verges parallèles , flistantes entre elles de

693 PAR LE C." GATTEY. empêche les trop grands mouvemens , qui pour-

'aient occasionner la chute des poids. A l'extrémité du petit bras du fléau est suspendu

un bassin en cuivre , porté par une grande anse de fer. ,Toutes les pièces sont disposées de manière que les deux masses mobiles suspendues aux verges,

étant placées près du talon , au point d'où partent les divisions , la balance est en équilibre , cernme le marque l'index placé dans la châsse évidée à cet effet.

La première verge est divisée en 5 o parties o par un trait plus long que les autres. La grosse masse mobile suspendue à cette verge, est ajustée de manière que, lorsqu'elle avance d'une division , elle tient en égales , marquées de i o en

équilibre un hectogramme, et lorsqu'elle est portée à l'extrémité de la verge , elle tient en équilibre

o hectogrammes. La portée de cette verge est

conséquemment de 5 o hectogrammes ou 5 kilogrammes.

librement et sans se toucher. Toutes ces parties sont formées d'un seul morceau d'acier. A la partie qui réunit les extrémités des deux verges , est implantée une autre pièce d'acier , de Ta même forme que l'une dès verges , et qui en forme la continuation. Lorsque la balance est suspendue dans le châssis qui lui sert de support

La seconde verge est divisée en 100 parties, marquées de i o en i o par un plus long trait. La petite masse qui est sur cette verge, est ajustée de manière que chaque division qu'elle parcourt, équivaut à un gramme. La portée de cette seconde verge est conséquemment de x oo grammes ou d'un hectogramme : la totalité des divisions de cette seconde verge correspond conséquemment à une des 5 o divisions de la première. Le poids qui est suspendu au support, est un

fixée contre un montant du support : cette chape retient la balance dans un même plan vertical , et

poids supplémentaire , dont la destination sera expliquée ci-après. L'usage de cette romaine est infiniment simple,

l'espace nécessaire pour que les deux masses mobiles qui y sont suspendues puissent se mouvoir

cette pièce se meut dans une chape de cuivre

empêche

«loura. des Mines, Prair, an

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