Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 171]

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VOYAGE

MINÉRALOGIQUE très-déliées ; et lorsque celles-ci se sont décomF posées sur -les haldes , avec la pierre qui les contient, l'on peut retirer de cette dernière un ,peu d'or. L'auteur estime que ce que divers minéralogistes ont nommé la mine d'or autre chose que de l'antimoineprotlématique , n'est natif, contenant quelques molécules d'or, et uni quelquefois à de l'arsenic , quelquefois à un peu de manganèse, peut-être aussi à du zinc. Le cinabre qu'on: trouve à Dombrawa , n'est point en filons , comme le dit de Born , mais en bancs minces, dans un grès feuilleté à grains fins, 'et àe ciment argileux. Ce sont des travaillent dans ces mines. L'accès Valaques qui vaux est très-difficile, à :cause du de leurs trapeu de hauteur des galeries. Les mines de cinabre de Baboja ne sont plus exploitées.

En allant de ZaIathna à , reuteur laissa à main gauche le montOffenbanya Voulkoy,, et lé mont .7%Toulcan ; l'un de porphyre-syenite , dans lequel Ont été exploités plusieurs filons tenant de l'or et de l'argent, l'autre de delà, on trouve deux calcaire-intermédiaire. Aumontagnes coniques qu'on nomme les Jumeaux ( Chsammi. ) La pierre dont elles sont formées, est une sorte de porphyre qui a reçu de Werner le nom de graustein , et que ce minéralogiste regarde comme'appartenant à la formation du trapp. La plupart des montagnes , autour d'Olfenbalaya , sont de roches feuilletées, micacées. Les mines de cet arrondissement , sont dans le porphyresyenite et le calcaire grenu feuilleté. Les minerais d'or se trouvent dans le premier de en filons dirigés du nord au sud , ces terrains, l'ouest à l'est, comme la montagne, et inclinés de sous un angle

EN HONGRIE,

de 20 à 40 d. Il y en a de

i

&C.

81$.

t o centimètres de

puissance , et d'autres qui n'ont que quelques millimètres d'épaisseur ; quelquefois même, ils se ré-

duisent à une lame extrêmement fine de métal qu'on a nommé ou plutôt à un enduit superficielparce qu'on a cru minérai graphique (schriftertz) ,

y trouver quelque ressemblance avec de l'écriture. Ce minérai a ordinairement la couleur de l'étain. Quelquefois , mais très - rarement , il est en aiguilles ou prismes déliés et aplatis, à six pans dont Les deux plus larges sont opposés l'un à l'autre , et dont les deux plus étroits sont terterminés aux deux exrémités par quatre facettes.

On trouve dans les mêmes gîtes des pyrites sulfureuses, de l'argent gris et de la blende : l'or__

y est très-rarement bien pur. Dans la pierre calcaire , à une hauteur considérable dans ces montagnes , on trouve de la d'angalène , de l'argent gris , un peu de mine et de la ' timoine grise , de la pyrite sulfureuse , qui est blende brune , cellulaire ou compacte, quelquefois en aiguilles. Les gîtes sont la plupart cependant aussi des bancs métallifères ; il y a remplis d'une brèche filons, dont quelques-uns sont nommegiauch, dans toutes les mines de grès que l'on fiions C'est dans un de ces de la Transylvanie. crissulfate de hante bleu qu'on a trouvé le beau L'auteue de spath calcaire. tallisé , accompagné remarqué aussi dans les haldes de la mine de Salle. Joseph, aujourd'hui abandonnée , une belle manganèse , couleur de rose. En quittant les roches feuilletées, micacées qui

composent les montagnes d'Offenbany a , pour aller , tant v ers Verospatak , on trouve le grauwahhe pris pour compacte que feuilleté. Ce que Midler a