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CONVERSION
retrouve aucune trace de chaux ?. . .. Je supposerai , si l'on veut, que les dépôts actuels de la.
madère siliceuse aient été primitivement disséminés .en molécules dans les roches qui les enveloppent, et que la silice se soit réunie , comme on le voit aujourd'hui , par les lois de l'affinité : mais , dans cette hypothèse , n'aurait-on pas lieu d'être surpris cn voyant un si grand nombre de vides dans ces
mêmes roches, où il reste encore beaucoup de silice ( i ) , lorsque , pour remplir ces vides , il
n'y avait: aucune résistance à vaincre , tandis que la chaux des coquilles devait au contraire, opposer un obstacle très-puissant: ?: Pourquoi d'ailleurs les molécules siliceuses se seraient - elles toujours portées de préférence dans les dépouilles de vers marins et commuent en auraient - elles expulsé la matière calcaire Les moindres changemens du règnem, minéral pour lesquels la nature emploie un temps prodigieux relativement, à notre courte existence , sont, par -là même ,..enveloppés d'une obscurité bien grande pour nous , qui avons déjà tant de peine à saisir les mutations journalières des deux autres règnes. Mais si la conversion dela chaux en silice ite'peut être prouvée, jusqu'à présent, par aucun rhdyéit chimique faut convenir du moins que l'observation sernbrétablir , et que laraison ne répugne point à-17àdinettre ; au lieu :que la lithologie 'offrirait de-idute part des phéndmènes inconcevables , en posant comme axiôme l'immutabilité ( ) Je présume que la plus grande partie de cette substance appartient à des fragrnens de coquilles que la loupe fait découvrir très-distinctement dans les places où la roche fait
le plus de feu avec le briquet.
86r DE LA CHAUX EN SILICE. des terres que. l'on appelle pr. imitives. Le règne végétal s'opposerait lui-même à cette dernière assertion, puisque la chaux se trouve également dans la séve de toutes les plantes , soit qu'elles végètent dans des sols granitiques du calcaires , soit enfin qu'elles végètent dans la mousse pure ( t ) , sans autre secours que l'eau des pluies ou d'arrosage, les différens gaz atmosphériques , la chaleur et la lumière. Or ces effets, qui se passent chaque jour sous nos yeux , montrent assez clairement que la nature a des moyens habituels pour décomposer les substances fixes que nous appelons primitives, et même pour en former avec de simples fluides. (1 ) J'ai fait part à la o ci é té d'histoire naturelle , de plusieurs expériences sur la végétation dans la mousse , qui me semblent autoriser suffisammept ce que j'avance.