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VOLCANS DE L'AUVERGNE. FA I T, cc La plupart de ces montagnes » volcaniques sont isolées ; et chacune d'elles
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D) ,E)
circonscrite par des limites précises, peut être considérée comme le produit d'un volcan dis-
tinct ( 1) D,. J'ajoute que ces volcans sont souvent très-rapprochés ; en sorte que les rayons que l'on tire du milieu de leurs.cratères au centre du globe., se confondent à une très-petite distance. Comment serait-il arrivé que les agens volcaniques se fussent D)
fait plusieurs ouvertures , quand ils n'en avaient d'abord qu'une à la partie concave ou intérieure de la partie solide de la terre FA I T. Les volcans de l'Auvergne et du Vélai sont placés, pour la plupart, sur les points les plus élevés du plateau granitique, qu'ils ont percé sans déranger sa masse , qui existait avant eux comme elle existe aujourd'hui. Si les agens volcaniques avaient résidé sous le granit, et travaillé
dans des profondeurs très - inférieures à lui , se seraient-ils fait jour dans le point le plus épais de l'écorce consolidée du globe Vi.c FA I T. Les quartiers de granit que les volcans ont détachés en ouvrant les montagnes sont plus ou moins calcinés , opaques , desséchés ou privés de leur eau de cristallisation. Comment cela serait-il arrivé, si le granit n'avait pas éprouvé un très-fort degré de chaleur dans les parties où
les éruptions ont eu lieu ; si le foyer des volcans 'avait été au-dessous de la masse granitique et de l'écorce consolidée du globe L'opinion du C. Dolonzieu , sur l'effet pyrophorique qui produit l'inflammation au moment (1) Rapport, page 394.
87 0i1 Tes éruptions se manifestent, est fondée sur des idées justes ; mais ce n'est pas dans son hypothèse qu'on en trouve l'explication. Le C." Dolomieu ne le dit pas en termes exprès; mais il. est évident que son hypothèse tient et est essentiellement liée à celle de ceux qui croient au refroidissement successif du globe ; car les mots de consolidation progressive dont il se sert, me parais'sent absolument répondre à ceux de refroidissement progressif, sur-tout d'après ce qu'il est obligé d'avouer que le calorique concourt à la fluidité des laves , qu'il sert à l'entretenir , et que , dans son opinion, le calorique n'est pas dégagé temporaiVOLCANISATION EN GÉNÉRAL.
rement, puisqu'il met au nombre des avantages
qu'elle présente, que l'on n'est pas obligé d'exercer son imagination pour savoir d'où vient l'oxygène dans des souterrains où je conviens avec lui que l'air n'a pas d'accès.
On voit d'ailleurs, et il le faut , que dans ce système le calorique libre et dégagé joue un rôle, puisque la fumée paraît et s'élève avant que les
montagnes soient ouvertes, et qu'ensuite il y a inflammation, qui, sans calorique libre, ne pourrait avoir lieu, d'après le beau principe de Lavoisier, que toutes les inflammations qui pouvaient se faire au degré de chaleur ordinaire de l'atmosphère, se sont opérées. Or , quand on admet une cause constante, on admet des effets constans. La consolidation, ou, ce qui est la même chose, le refroidissement du globe étant successif, et le calorique libre ou non combiné
entrant nécessairement pour beaucoup dans les phénomènes volcaniques , il fandrait que, puisqu'il s'exhale ou se dissipe continuellement, l'activité Kkk3