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MINE DE ZINC SULFURÉ. marquée , .et on a cru devoir regarder le sublimé comme mi sulfure d'arsenic dans lequel on peut évaluer l'arsenic à une partie à l'état métallique. La poudre qui était restée au fond de la cornue, '115
a été 'soumise une seconde fois à la même opération ; mais elle n'a plus rien produit.
.V. Exp. III. Sur ïoo parties de ce minéral en' Poudre , 'on a -versé 300 parties' d'acide nitrique très-pur , à 12 degrés; on a laissé digérer à froid le mélange , on a décanté la liqueur, et on y à ajouté une nouvelle quantité d'acide nitrique', égale à la première. Après quelques heures de digestion; toujours à froid , on en a séparé la liqueur ; on a lavé et séché le résidu, qui répondait à.28 parties. S.
VI.
EXP. 1V. Après avoir mêlé les différentes dissolutions acides, de: l'Expérience 11I, on les a fait
évaporer à moitié pour en chassertexcès d'acide';, on y a ajouté des dissolutions de muriate de soude
et de sulfate de soude ; mais ni l'une ni .l'autre n'y occasionnèrent de précipité : on décomposa enfin cette dissolution par le carbonate de potasse-,
qui donna naissance à .un précipité blanc , très-abondant et fort léger, lequel , lavé et séché, répondait à II 6.5 parties ; ce précipité avait conservé sa légéreté et sa blancheur. 5.
VII.
EXP. V. On a reconnu les propriétés suivantes au précipité blanc obtenu dans l'expérience -précédente
(A)
MINE DE ZINC SULFURÉ. I7 ) Chauffé au chalumeau sur Je charbon, il prend une belle couleur jaune , en répandant une lueur phosphorescente; l'une et l'autre disparaissent par le refroidissement. Le sel microcosmique et. le borax le dissolvent à la flamme du chalumeau ; le bouton qui en résulte, est blanc : il est
transparent, lorsqu'on a employé partie égale de
fondant; mais au contraire il devient laiteux , lorsque celui-ci n'est entré dans le mélange que pour -moitié.
Cette substance se dissout parfaitement et avec effervescence -dans lés acides sulfttuique , nitrique et muriatique ; les trois alcalis et les sels neu-
tres qui résultent de la combinaison avec l'acide carbonique
,
séparent de ces dissolutions acides un
précipité blanc. La liqueur qui surnage au pré-
cipité opéré par le éarbonate de potasse, n'est point troublée par le moyen de l'ébullition ; ce qui prouve que l'acide carbonique devenu libre par cette opération, ne tient point cette substance en dissolution. L'ammoniaque ajoutée en excès à une dissolution acide redissout , à quelques atomes près
le précipité auquel elle a donné naissance. En
exposant à l'air cette dissolution dans l'ammoniaque,
ou en lui ajoutant une grande quantité d'eau , il s'en sépare de nouveau une poussière blanche. ( D ) L'hydrosulfure de potasse, ajouté à une dissolution saturée du précipité blanc dans l'acide sulfurique , forme un dépôt blanc. ( E) Le prussiate de potasse, mêlé à une même dissolution dans l'acide sulfurique , donne également naissance à un précipité blanc, qui ne parait point 'se redissoudre , ni par im excès d'acide ni par le mélange d'une grande quantité d'eau. Journ. des Mines, Vendent,