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MINÉRALOGIE première formation , qui règnent dans les vallées de Suse , de Lans et de l'Orco ; outre cette analogie, 9-0
on reconnaît encore dans ces blocs des minéraux et des marcassites de toute espèce, et même des fraigmens quartzeux et spath eux des filons qui ser-
pentent dans les montagnes relatives de la chaîne des Alpes ; ils doivent donc y avoir été roulés par la violence des courans des eaux , et s'être ainsi entremêlés parmi les sédimens diluviens. o. Il est naturel de penser que toute la suite du pied des Alpes et de l'Apennin se borda aussi de collines par les dépôts successifs qui s'y firent dans les espaces intermédiaires qui , pendant l'abaissement des eaux, furent moins agités par leurs cou1
Tans ; et iI est clair que si les montagnes des environs
étaient de- première origine , les collines qui ne furent formées que de leurs débris, en doivent par conséquent participer. Pour s'en convaincre on n'a qu'à parcourir les collines du Masseran celles de la Serre d'Ivrée et de tout le Canavois , et se transporter depuis cette province jusque dans le Vallais qu'on appelle de Saint-Maurice ; car loin d'y trouver du calcaire ou du sédiment marneux, tout s'y ressent de la fracture, du dérangement et des restes des montagnes primitives correspondantes , dans lesquelles on voit des signes des mines superficielles d'or qu'elles recèlent , et qui, arraché et entraîné par les ravines qui cavent ces vallées , se dépose et se fixe aux coudes les plus tranquilles du Tesin , du Cerf, de la Doire Baltée , de l'Orco et du Malon , où les paysans
ont toujours accoutumé de le recueillir et de le laver , comme le témoignent les anciens mémoires
en nous apprenant qu'autrefois le lieu de la Besse, ,clerrière fa Serre d'Ivrée , était renommé par les
DU PIÉMONT.
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on a lavages qu'on y faisait de ce métal, dont suit les les rebuts. Si l'on encore des restes dans du Pô , on Alpes dans les vallées de Pragelas et de collines touy trouve les mêmes dispositions
jours analogues aux montagnes des environs. Au, géreste, ce qui prouve encore plus la rupture les roches. ce sont nérale de la croûte terrestre , primitives isolées d'Ivrée , celles de la Sacre de Saint-Michel aux environs d'Aveillane, celles de les Cavour et de Revel ; les écueils qui bordent qu'on lacs , aussi bien que les tertres et les buttes , des pointes et ne peut regarder que comme des débris qui consinvesties des mêmes masses de roc adjae tituent les plaines, les vallées et les collines décentes , selon l'ordre dans lequel ils s'y sont chargés alentour. à devenir mét . Les collines commencent participent des montagnes langées à mesure qu'elles qui paraissent n'être que des produits du fond des mers antédiluviennes. Nous en avons des preuves de Cadans les collines des environs de Busque, Boves et de Peveragne , qui rail , de V ignol , de stalactites et de sont toutes remplies de tuf , departicipant de la sédimens calcaires et marneux , constitution des montagnes dont elles dépendent-. , qui; A mesure qu'on s'avance dans l'Apennin pierres carrières. de marbre et de par ses grandes les Alpes , ou à chaux, tient plus de la mer que sont s'aperçoit que les collines correspondantes telles qui en dérivent
composées de fragmens sont les collines de Cève , d'Albe , de Saint-Étienne d'Acqui ), qui de Belbe , de Nice de la Paille et couches de plus abondent en charbons fossiles , en sources calcaires et marneuses , en bitumineuses ,
salées et en bois pétrifiés.