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2.24.
SUR LA-LÉPIDOLITE.
°MÉNIC5IRE
-de 2.8 16 , qu'elle perdait aù feu 17 pour T oo et qu'elle était composée, de Silice 54.5°' 38.25. Alumine. Manganèse et oxide de fer. 0.75. 6.5 o. Perte
100.00.
TOTAL
La grande! fusibilité , sans 'addition , de la 'épidolite avait fait soupçonner à Klaproth que ce fossile devait contenir de la -Chaux : il répéta son analyse sans en trouver la moindre trace ce qui lui fit faire l'observation suivante , qu'il est utile de faire connaître c, La silice et l'alumine dans l'état le plus pur
» mêlées en quelque proportion que ce soit , sont absolument infusibles ; leur fusion n'a lieu qu'en cependant la )3 y ajoutant de la terre calcaire lépidolite , qui n'est composée que de silice. et
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d'alumine sans la moindre trace de terre calcaire, est tellement fusible, que l'on peut la ranger au
nombre des pierres qui le sont le plus. Il est D)
vrai que les oxides métallique.s agissent comme, fondans ; mais la quantité d'oxide est trop petite
dans ce fossile pour lui communiquer cette propriété.
» Les pierres argileuses se fondent au feu , et on ne peut reconnaître dans leur composition >3 ni terre absorbante , ni oxide métallique : con:: tiendraient-elles un pl'incipe fusible de nature volatile ? Le feld-spath en fournit un exemple ), dans son état naturel , il se fond en verre et l'argile Obtenue par Sa .décomposition est très-
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réfractaire. Il ne faudrait pas' rejeteitout-à-fait » cette opinion, que le feld-spath perd un principe volatil en se décomposant , si l'expérience » ne nous apprenait que cette pierre, après avoir
été fondue, exposée de nouveau au feu, se fond aussi bien que la première fois. » Ce principe, que Klaproth a soupçonné volatil, ne l'est certainement pas, puisqu'il résiste au feu; mais il est peut-être soluble : c'est ce que l'analyse exacte des feld-spaths et du pétunsé pourra nous apprendre. Depuis cette- époque , le chimiste de Berlin
ayant découvert la présence de la potasse dans la leucite ou grenat blanc il annonça que les 6.5 de perte qu'il avait éprouvés dans l'analyse de la lépidolite , étaient dus à l'existence de la potasse dans cette pierre. On a trouvé dans le voisinage de la Iépidolite en masse un fossile que l'on a regardé comme de la lilalite cristallisée.- Le morceau que je presente à la société, a été remis au conseil des mines par M. Ingershein, Cette substance est en prismes alongés , et striés dans leur longueur à la surface leur couleur est rouge-pâle; on dit qu'il y en a qui passent au fauve et au vert. Ils sont sur un quartz d'un blanc grisâtre, opaque et informe ; 'quelquesuns sont enchatonnés dans une substance grise terreuse, donnant une légère' odeur d'argile.. u chalumeau, ce fossile devient blanc, opaque, sans fondre; avec le verre de borax, il .s'y dissout sans le colorer. Il est électrique par la chaleur. La partie grise , au chalumeau, éclate quelquefois avec bruit ; elle fond sans bouillonnement sensible, et se fritte en émail blanc , dont les bulles sont demitransparentes. D'après cet essai , .pp peut assurer .