Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 117]

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MÉMOIRE 232 d'observer ici , pour les progrès de l'art analytique, qu'il y a beaucoup d'avantage à traiter ainsi

SUR LA LÉPIDOLITE, 23-3 on a trouvé la silice par l'analyse avec la potasse,

les pierres dures avec l'acide sulfurique dans un creuset de platine la chaleur que l'on peut communiquer au mélange vers la fin de l'opération favorise singulièrement l'action de l'acide sulfurique sur les parties de iâ pierre susceptibles de.-.

été séparée , a'été évaporée de nouveau ; et lorsque l'on jugea la liqueur assez-rapprochée , on la laissa

s'unir à cet acide. Non-seulement on attaque par-là

la tcualite de la .pierre

,

mais encore on gagne

refroidir. Au bout de vingt-quatre heures, il y avait dans cette liqueur de très - beaux cristaux octaèdres d'alun , qui , séparés et égouttés sur du papier pesaient L z8 parties. L'eau-mère de ces cristaux, évaporée d'avantage,

beaucoup de temps; car cette opération, qui exigerait six heures dans un matras ou dans une cornue,

donna encore une petite quantité d'alun ; mais

peut être faite en une heure de cette manière, et beaucoup plus exactement : en outre , cette manière procure la facilité de retirer du creuset les matières après qu'elles ont subi la confection desirée , tandis qu'on a beaucoup de difficultés à les faire sortir du matras , aux parois duquel elles

comme il eût été très-difficile de séparer exactement

ce Se.d.0 Milieu de la; liqueur alors très-épaisse, le tout fUt,redissous danaeati, et décomposé par l'ammoniabine.: après avoir séparé et lavé l'alumine,

on fit é'vaporer la liqueur ammoniacale jusqu'à siccité l; le sel résultant fut chauffé dans un creuset

s'attachent quelquefois si étroitement , qu'il en reste toujours quelques parties, quelque soin que l'on prenne.

de platine jusqu'à ce qu'il cessât d'exhaler des vapeurs:blanches et que 'la Matière fût en fonte

tranquille ; alors on fit dissoudre dans 'l'eau c'e sel résidu,1CM évapora à siccité, et on obtint 17 parties

Au bout d'une heure, la lépidolite fut réduite en une espèce de pâte homogène, qui se bour-

de st1lfater;:t16potasse.

souflait comme l'alun.

Potir.2sa-Vl' combien il y avait de sulfate de potasse dans les 128 parties d'alun ci-dessus, on

On continua l'action du feu, en remuant continuellement jusqu'à ce que la matière fût réduite en une poudre encore pelotonneuse ; alors elle fut broyée dans un mortier de silex, puis on la

les fit dissoudre dans l'eati, et on les traita ciSinme l'eau-mèr-e d'-ôù elles avaient été tirées ; on obtint 23 partfeside 'Sulfate de potassa, qui, d'après les

fit bouillir avec environ deux à trois hectogrammes d'eau distillée , et l'on filtra. Il resta sur le filtre une

poudre blanche, qui, bien lavée et rougie , pesait 52: parties : c'était de la silice. Cette expérience prouve d'une manière évidente que l'acide sulfurique a , dans l'espace d'une heure , attaqué la totalité de la pierre, puisqu'au lieu d'avoir plus de 55 parties de résidu , proportion dans laquelle.

dans celle-ci on n'en a eu que 52. La dissolution sulfurique dont la silice avait

proportions de ce sel établies par Bergmann, KinVan et autres chimistes, contiennent, avec les 17 parties

obtenues de reau-mère , 20.8 de potasse pure. La

quantitè,alûmine obtenue Par cette opération s'est .élkJé

enviroh

2 t parties sur lesquelles il y avait -à -2 parties de chaux.

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