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SULFATE DE BARYTE
circonstance , tin changement quelconque , qui nous est encore inconnu : mais ne pourrait-on pas supposer que le carbone se serait combiné, à rby-.
DE ZMÉOE Ei4StSÉitiÉ; 'avance aujourd'hui par le simple raisonriertient, te sera un pas de fait vers le perfectionnement de la, chimie , lequel expliquera beaucoup de phénomènes de la végétation.
drogène , et ,peut-être aussi à l'oxygène, et aumit formé -avec ces principes un composé triple , analogue 'à une- substance végétale , dissoluble dans les acides , insoluble dans l'eau , et sans couleur
ExP, VI.' Je reviens Maintenant à la dissolution muriatique ( l'exp. III',) , de laquelle ort à séparé la silice carbonée : pour savoir si elle
Le carbone éprouve certainement,
dans- cetike
lequel aura été décomposé par l'action du feu, à la manière des corps organiques Ce sont là, je l'avoue, de pures hypothèses, qui ne sont pas, à la vérité, dénuées de tout fondement; car , comme tous les élémens qui constituent les, -substances végétales sont , dans le cas dont je parle , en présence les uns des autres , et ont_ un contact mutuel , je ne vois pas: d'impossibilité à Ce que l'art fasse ce que la nature- produit si facilement et si abondamment. Au reste , je demande la permission d'appuyer
Ces hypothèses par un autre fait. Lorsqu'on décompose par l'acide nitrique le sulfure de baryte tenant du charbon , et qu'on expose au feu dans
des vaisseaux le nitrate de baryte cristallisé obtenu par cetteopération , On trouve constamment avec la baryte pure une quantité -notable de carbonate de baryte: Or , je le demande, d'où peut provenir, dans ce cas, l'acide carbonique , si ce n'est d'une portion de carbone combiné dans le nitrate de ba-
ryte à quelque autre corps qui aura été brûlé,
ainsi que le carbone lui-même , par l'oxygène de l'acide- nitrique Je me livrerai incessamment à quelques recherches sur cet objet ; et. si je parviens à découvrir quelque vérité nouvelle propre à confirmer ce que
(
ne contenait pas de la strontia.ne ; je l'ai. fait_éva,porer de nouveau jusqu'à siccité ; l'ai fait .bouillir le résidu avec de l'alcool bien .déflekrrié., dont j'ai ajouté de nouvelles quantités jusqu'à Ce
ait paru ne plus rien dissOudre
le serrestant
dissous dans l'eau et soumis à l'évaporation«, fournit
onces t gros de muriate de baryte. La dissolution alcoolique avait une couleur rougeâtre, une saveur astringente et légèrement- métallique; évaporée lentement elle ne donna,' pais de cristaux ; et un papier trempé dans éetie lution ne brûla pas avec une flamme purpurine comme cela arrive avec le inuriate de slisOntiane dissous dans le même rnenstrue : fe, résidu -aprè-,s la dissipation de l'alcool , était sous la forme d'une matière épaisse, gluante , et attirant promptement l'humidité de l'air. Il était dont prouvé par ces expériences, que le sulfate de baryte de Zméof ne contient pas de strontiane ; mais il me restait à déterrninerquelles étaient les, substances que l'alcool avait. çlissptttes.
EXP. VII.' Pour parvenir à cette
connaissalace j'ai fait quelques expériences préliminaires sur de petites quantités , pour nie diriger .dans marche. o Quelques gouttes d'ammoniaqUe ont forrq