Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 182]

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ANALYSE DE LA STAUROTIDE.

a été rassemblée sur un filtre ; étant bien lavée séchée et rougie , elle pesa 44. grains. Ainsi il résulte des produits fournis par l'analyse des too parties de staurotide, qu'elle est composée de Silice 33.00. Oxide de fer 13.00. Manganèse oxidé.

Sulfate de chaux, 12 , qui contient de chaux pure. Alumine

1.00.

3.84. 44.00.

EXAMEN D'UNE boule de sulfate de strontiane , trouvée à Montmartre ; Par le C.e. VAUQUELIN, membre de l'institut, inspecteur des mines.

0en boule N a pris I 20o parties de cette pierre, disposée aplatie ; on les a réduites en poudre fine et arrosées avec de l'acide nitrique affaibli, jusqu'à

Perte

94.84--

5.16.

100.00. La staurotide du Saint-Gothard, dite granatiie , a été nommée et analysée par les mêmes moyens et a fourni à-peu-près les mêmes résultats (1 ). (O. Le résultat de cette analyse est une confirmation du rapprochement qui avait été fait depuis long-temps, d'après les lois de la structure, entre les cristaux appelés granalites regardés jusque-là comme des schorls ou des grenats, et la staurotide ou pierre de croix de Bretagne. tioyq le Journal des mines, n.° XXVIII , page 270 , et l'extrait du Traité de minéralogie, page 4.6, (Noie du C." Haiiy.)

ce qu'il ne se soit plus excité d'effervescence.

On les a ensuite séparées de cet acide ; et après les avoir bien lavées et séchées , on a trouvé qu'elles avaient perdu s oo parties , ce qui fait un douzième. La dissolution nitrique ne contenait que zdu nitrate calcaire : ainsi ce n'était que dit carbonate de chaux qui avait été enlevé par l'acide ni trique.

Les stoo parties restées ont été traitées avec une suffisante quantité de carbonate de soude, pour les pouvoir décomposer entièrement. Après que l'on a cru que la décomposition était achevée, on a rassemblé le carbonate terreux sur un filtre on l'a bien lave et on l'a mis dans l'acide muriatique, qui a dissous le tout , sans laisser de résidu. La

dissolution muria tique a donné, pendant les trois premières évaporations , du muriate de strontiane très-blanc : mais l'eau-mère étant alors très-colorée en jaune par du muriate de fer , on y a ajouté de l'ammoniaque, qui a précipité l'oxide de fer, lequel pesait 3 parties ; après quoi l'eau-mère a donné jusqu'à la dernière goutte, du muriate de strontiane, mêlé d'un peu de muriate d'ammoniaque, que l'on