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SUR LES REPLIS SUCCESSIFS
les y observe non-seulement dans une couche mais dans quatre, cinq, six , et souvent davantage, voisines les unes des autres ils y conservent tous un parallélisme remarquable , quoiqu'ils forment quelquefois des angles un peu plus ouverts dans
les couches inférieures que dans les supérieures. Il est aüssi à observer que l'on ne trouve jamais deux plis opposés l'un à l'autre dans une couche , tant qu'elle conserve la même inclinaison générale. Ces couches sont quelquefois tellement repliées
sur elles-mêmes , qu'un seul puits vertical peut traverser trois fois la même couche dans deux crochets ; et on a observé que si lors de la première rencontre, elle avait un grès pour toit E g. 6) et un schiste pour mur F, on trouve, ,
lors de la seconde, que le schiste sert de toit et le , et enfin , lors de la troisième rencontre, on trouve le grès et le schiste dans la même position que celle de la première ); Ce désordre apparent pourrait tromper le mineur, qui croirait traverser des couches différentes : mais, dans les mines sujettes à ces accidens , ils sont ordinairement prévus ; et c'est sur la connaissance que l'on acquiert de ces inflexions successives sur le plus ou le moins d'ouverture de leurs angles , 'sur la relation avec l'horizon , des arêtes saillantes et rentrantes formées par ces replis , que sont établis les divers travaux de recherche, et que sont fondées les espérances relatives à la découverte de nouvelles couches.
grès de mur à la couche
( ) Le C.e. Mathieu l'aîné, ingénieur des mines, a observé qu'une portion du grès on du schiste servant de toit est facile ce distinguer du grès ou du schiste servant de mur , en ce que à dernier est toujours plus compacte, plus lourd et plus mprégné de bitume.
DE CERTAINES COUCHES MINÉRALES.
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S'il est important pour le mineur de parvenir couches qu'il à connaître la marche cachée des sans doute , de exploite , il serait avantageux , qui ont pu leur causes pouvoir découvrir les opposées positions souvent si faire prendre des à l'uniformité du sol qui les recouvre ; on pour-. rait en tirer des probabilités relatives à la cessation ou au voisinage de ces irrégularités ; et , en combinant ces conjectures avec des observations multipliées sur une même réunion de couches , on pourrait peut - être parvenir à des certitudes sur la position réelle, l'étendue et la profondeur de 'celles qui sont sujettes à ces accidens. Plusieurs géologues se sont occupés de cette replis à la recherche les uns ont attribué ces Le., céforme irrégulière du fond des vallées dans les- gi,"g lèbres. quelles ces couches se sont déposées ; d'autres ont cru qu'ils avaient été occasionnés tantôt par des enfoncemens dans lesquels les couches voisines étant entraînées avaient pris des positions verticales ou fortement inclinées , tantôt par des soulèvemens qui avaient produit des effets analogues quelques-uns enfin ont pensé que ces couches avaient été formées par des dépôts successifs consolidées par une espèce de cristallisation , sur ,
des plans inclinés , lesquelles auraient souvent subi
des changemens de position à raison des bouleversemens arrivés depuis leur formation. Ces diverses hypothèses, admissibles dans plusieurs cas, ne paraissent pas pouvoir expliquer la suite et la régularité des replis successifs observés dans les mines du nord de la France. Sans avoir la prétention de présenter un système général sur la formation de ces couches , qui serait peut-être bientôt démenti par des faits particuliers , je crois