Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 231]

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surt LES REPLIS SUCCESSIFS, &c. de la force du pli, de l'épaisseur de la couche, et sur-tout du défaut de mollesse soit de cette

même couche, soit de son mur ou de son toit. Il me semble aussi que l'on explique facilement par ce moyen l'inversion apparente du toit et du mur des couches de houille que l'on observe

fréquemment dans les mines du nord de la France,

ainsi qu'une infinité d'autres faits relatifs à la position des arêtes saillantes et rentrantes formées

par les Os.

L'histoire nous fournit encore beaucoup d'exemples de terrains qui ont glissé sur des espaces considérables , à la suite de fontes de neige et de tremblemens de terre , ou simplement parTeffet du délayement des couches d'argile sur lesquelles ils reposaient j'en ai vu beaucoup d'eempies aux Pyrénées , et j'ai été témoin , en 1779 , d'un fait de ce genre, près et au nord-ouest du Havrede-Grâce, où un grand espace de terrain glissa vers la mer , emporta une partie de l'aqueduc qui alimentait les fontaines de la ville , et laissa à découvert une couche inclinée d'argile délayée par des sources. Le C." Baillet , membre de la société philomatique , auquel j'ai fait part de ces observations, m'a

dit dernièrement avoir observé plusieurs faits anale,gues dans des montagnes calcaires, dans des mines

de houille des bords de la Meuse, et les avoir fait connaître, depuis deux ans , dans ses cours à l'école des mines. Je l'invite à faire part à la société de son travail à cet égard , qui paraît devoir embrasser une grande étendue de pays, et doit être d'un grand intérêt pour la recherche et l'exploitation des mines de houille dans ces contrées.

DESCRIPTION

DESCRIPTION D'UN groupe de cristaux de Chaux carbonatée triforrner, présentalli la disposition des molécule's-Éiiomposent ces cristaux ; Par le C.en GILLET - LAuMoNT des mines

,

membre du Conseil

Lue à la Sôdéa d'hiiteire naturelle en l'an Vil.

CE n'est ornairement que par les fractures faites aux cristaux des diverses substances minérales que l'on..peut y,xecOnnaître, la disposition des molécules intégrantes soit dans les formes primitives

où les joints naturels sont parallèles aux faces soit dans les-forines secondaires, où il faut faire

des coupesinclinées aux faces pour meure le

noyau à découvert. Le groupe que je me propose de décrire est doublement remarquable : en lui - même , par la forme de ses cristaux, qui présente une variété nouvelle ; et relativement à la théorie , par une interruption accidentelle dans la cristallisation , qui dévoile les positions successives que les molé-

cules ont prises Pour faire passer ces cristaux de la forme primitive à une forme secondaire. Tous les cristaux qui composent ce groupe tendent à passer au prisme droit hexaèdre, et offrent, à chacun de leurs sommets, sept faces plus bu -moins visibles dont trois obliques hexagonales trois- rectangulaires intermédiaires , et une termi-

nale hexagonale , lesquelles , ajoutées aux six pans du prisme.,. en formeraient des polyèdres à vingt G cr Journ, des Mil2C S Vent, an VII.

Forme:,