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SUR L'ESPÈCE MINRALOGIQUE.
sun L'ESPÈCE 1VIINÉltALOGIQUE.
trouvé plus de ces innombrables contours, ait rechercher facile d'en forcer l'enceinte que d'en craint ensuite les issues naturelles, et qu'il ait éclairer de fournir les lumières qui pourroient la route incertaine qu'il avait tenue. des minéralogies, la (1) Dans la plupart création des espèces a presque toujours été dé-
terminée par les particularités les plus casuelles, importantes, par par les modifications les moins nullement essentielles, et par des des propriétés accessoires. Les distinccirconstances purement légères, disparates les plus. tions déduites des qui doivent y suffisent pour fier les limites ressemblances les et les séparer les minéraux, former des assimilations plus équivoques, pour entre eux, pendant que les analogies les plus frappantes ont échappées à toute considération. ont influé Toutes ces erreurs de méthode , qui de la minéralogie, si long-tems sur les progrès de a presproviennent principalement ce qu'on des espèces l'institution que toujours sacrifié de à celle des genres, et n'avoir pas assez senti que toutes les sciences naturelles dépendent d'une bonne spécification ; qu'elles pourraient exister et même fleurir sans l'échafaudage comméthodiques , mais pliqué des distributions peut être fondée que sur qu'au.cune d'elles ne des espèces, sur la connaissance la plus exacte leurs propriétés, et sur la découverte de toutes distinctifs. leurs caractères la recherche de tous
de fixer, (g) Il serait sans doute instructif attention sur les instans , son pour quelques
raisons qui ont engagé les différens minéralogarni gistes à instituer les espèces dont ils ont leurs genres mais laissant à l'écart les ouvraes,
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les moins fameux, contentons-nous, pour le moment, de jeter un simple regard sur deux de ceux qui ont acquis et même mérité le plus de réputation., ouvrons donc Wallerius ; nous remarquerons d'abord, que la création des espèces n'a été assujétie à aucune unité de principes, à aucune plan déterminé ; que dans chaque genre, l'institution des espèces se fait par des motifs différens , et rarement nous ver-
rons un caractère vraiment essentiel présider à cette sorte de répartition. Ne nous arrêtons pas même à la classe des terres, fondée ellemême sur un caractère extrinsèque , et dans laquelle le genre aligne comprend dix - huit espèces, dont les huit premières sont caractérisées et distinguées entre elles par les accidens de leur desséchement , et passons tout de suite à la classe des pierres lapides. Nous y verrons que ,dans le premier genre du premier ordre, qui a pour titre, calcareus rails , sen vulgaris , les espèces dérivent de la contexture : dans le
second genre marmor, , elles dépendent des couleurs : dans le troisième genre spatlzum , chacune d'elles dérive d'un motif différent ; mais le caractère qui les distingue en.tr'elles , dépend toujours d'une casualité. Dans l'ordre des vitrifiables, le premier genre cos doit ses dix espèces. .différentes' à la diversité que présente la grosseur des grains, et à quelques particularités de la con,9-,,lutination ; le second genre , spot/un scintillans, distingue les trois espèces qu'il renferme, par les épithètes opacum, diaphanum et
crystullisatum ; le troisième genre, quartzum, établit ses deux premières espèces sur l'aspect - facies , et chacune des huit autres est fondée