Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 92]

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s'UR L'ESPi:CE MINRALOGI-QTJt. .e48. d'abord d'examiner sous quels rapports l'espèce

SUR L'ESPÎCE MINRALOGIQUE.

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modifications pourraient être comprises entre les deux limites d'une aggrégation parfaite et d'une désaggrégation absolue, et on pourrait, sous ce rapport, mettre au rang des modifica-

est susceptible de modifications , et de distinguer celles-ci de certaines circonstances dans

lesquelles l'espèce continue d'exister, quoiqu'elle cesse d'être représentée. (b) Je nomme moeicat;ons de l'espèce minéralogique les manières d'être diverses dont

tions de l'espèce toutes les disseniblances de quel-

que importance qui distinguent entr'elles les

sont susceptibles les masses qui ont des droits à représenter l'espèce, puisqu'elles conservent, sous ces dissemblances apparentes,, les principaux caractères qui attestent l'identité de leur constitution. (4 L'espèce considérée dans son existence aiinique ,- c'est-à-dire, comme molécule -intégrante d'une constitution particulière, n'est, proprement parler, susceptible d'aucune modi-

masses formées de molécules intégrantes semblables, en établissant une série qui commencerait à celles qui arrivent au plus haut point de densité, de dureté et de solidité dont l'es pèce est susceptible (lequel est toujours le résultat de la situation la plus convenable à la forme de chaque molécule intégrante ) , et qui finirait aux masses dont la contexture indique

dispositions à retenir surabondance d'un de ses principes cons tituans , ou à s'associer quelque' matières étrangères, comme ces excès et ces superfluités peuvent lui être enlevés par 'des moyens presque mécaniques, nous devons la çonsidérer comme un être parfait toujours identique à lui-même et toujours imperturbable. (d) Mais lorsque je .considère l'espèce dans ,?.011 existence physique, lorsque je la regarde

poudre, ou bien aux matières pulvérulentes

'

fication; et bien qu'elle ait par fois quelques

comme un être distinct qui doit à son aggrégation le droit de figurer d'une manière partiCulière parmi les minéraux, il parait que je la

rends susceptible d'un grand nombre de modifications, puisqu'il peut résulter de l'arrangement que les molécules intégrantes observent entr'elles , et de leur rapprochemen.t plus ou moins exact, une très-grande diversité Clans 4.9..nière d'être des mass de même.nature. Ces

le dernier degré de confusion et de relâche-

ment, à celles que la moindre secousse réduit en.

elles-mêmes : car toutes les causes qui empêchent ou qui détruisent le plus exact rapprochement de ces Molécules lorsqu'elles viennent

s'assujétir à une existence commune, ou lorsqu'elles -l'ont contractée , comme toutes les causes qui le favorisent ou le maintiennent, influent sur l'aspect de cet être physique et sur ses

propriétés les plus importantes ; on pourrait, dis-je, attribuer à l'espèce autant de variétés que la cohésion établit de diversités parmi les masses qu'elle institue en employant des molécules Semblables , si chacune des masses qui nous sont présentées par la nature devait être considérée comme un individu : mais j'ai déjà

dit que celles qui peuvent figurer pour l'espèce sont très-rares ; j'ai désigné les perfec-

tions dont elles doivent être douées pour fournir ce genre de représentation; et je ne pourrais,

Tt

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