Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 94]

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SUR L'ESPÈCE MINÉRALOGIQUE

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SUR L'ESPÈCE MINÉRALOGIQUE.

férieur de variétés sous les noms, de

qui tiennent à la forme de la molécule : alers variétéimpeilctons.

(g) Ainsi don, quoiqu'il soit évident que tous . les minéraux homogènes appartiennent de plein

droit à une espèce déterminée, il est égale-

. ment évident qu'ils ne peuvent pas tous jouer le même rôle ; car il faut ici bien distinguer la

représentation de l'espèce, laquelle ne peut se trouver que dans les masses qui, par des abs-

tractions, sont transformées en individus, et la dépendance de l'espèce qui s'étend à toutes les masses homogènes, quelle que soit leur contexture. Par exemple, la cra-ye de Champagne

appartient à la même espèce que le spath calcaire, mais celui-ci représente parfaitement l'espèce dans son existence physique, puisque

sa forme et toutes ,ses propriétés physiques sont une émanation immédiate des facultés de la mo-

lécule intégrante, pendant que la craye la représente si peu, elle est si éloignée du type de l'espèce physique que, sans ses propriétés chiiniques, on ne saurait à quoi la rapportes, car elle n'a plus rien de commun par ses caractères physiques avec les minéraux bien conformés avec lesquels elle a un droit évident de s'asso-

disparoissent entièrement tous les caractères plus importons, dérivant de la cohésion ; et si. l'espèce ne possède pas en propre quelqUes caractères tellementimperturba bics que rétat d'ago-récration n'influe point sur eux, sa représentation est complètement anéantie : dans cet état des masses, l'espèce conserve bien dans toute' leur plénitude ses droits de propriété sur elles ; mais elle ne peut les réclamer que sur les titres: que lui fournissent les épreuves chimiques. J'ai exigé pour le type de l'espèce minéralogique une parfaite homogénéité dans la composition de sa niasse , un parfait équilibre danse la constitution de sa molécule intégrante, parce

que toute superfluité dans celle-ci, et toute-

souillure dans celle-là, peuvent donner à cet être: physique des propriétés qui ne lui appartiennent.

pas, et peuvent, jusqu'a un certain point, empêcher l'exercice de ses propres facultés les

Superfluités et les souillures sont donc la secon de

des causes qui peuvent faire varier l'aspect des. niasse S appartenantes à des espèces déterminées.

Mais comme on ne som'ait faire entrer

cier, d'après sa constitution. (in) Je le répéterai donc, phis la contexture

parmi les modifications de l'espèce humaine les

lécules n'ont pu prendre successivement dans

dois pas regarder comme vraies -Modifications. de l'espèce minéralogique les effets produits par,

se relâche , plus l'a,9,-grégation est désordonnée, moins l'espèce est représentée ; et ces imperfections qui commencent au moment où les motoute la masse les places d'élection qui convien-

nent le mieux à leur forme, augmentent graduellement jusqu'à l'état de ptilvérulence , où

cessent nécessairement les différçntes propriétés.

couleurs dont se barbouillent les nations sauva.bes ni les habits divers dont se couvrent les peuples civilisés, quoiqu'ils influent beaucoup Sur la prestance de l'homme ; de même je ne des substances superflues et étrangères à l'espèce, quoiqu'elles influent sur son apparence

'je ne dois même pas confondre-les dissemblances..

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