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suit L'ESPÈCE MINERALOGIQUE.'
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parce qu'ils ne sont fondés que sur les prevenbons que donne l'expérience ; et si on a le bon esprit d'éviter les conjectures trop hasardées on peut en faire très-souvent un usage avantageux pour la détermination de l'espèce, et dans plusieurs cas elles peuvent suffire pour décider entre deux espèces d'aspect semblable. (r) Je résumerai donc cette section en répétant qu'il faut distinguer les facultés de l'espèce des propriétés des masses qui lui appartiennent; qu'il faut d'autant moins inférer les unes des, autres que l'exercice des facultés est très - sou, vent suspendu, et que l'intervention des propriétés extrinsèques est très-fréquente. Je dirai encore que chaque espèce a certaines prédispositions et dispositions qui influent sur ces habitudes, que quoique ces habitudes soient pres-, que toujours indépendantes de la constitution, de l'egpèce , il convient de les prendre en con, sidération, de se familiariser avec elles, puisqu'il est rare de voir les minéraux dans Pappa, reil de leurs perfections, et il faut même en remarquer les fréquentations, car on peut sou, vent leur appliquer le proverbe trivial :Dis moi qui tu lzantes, je te dirai qui tues.,
s. VII. L'espèce considérée, dans ses relations analogiques et dans ses caractères distinctifs
et spécifiques.
( a) C'est pour parvenir à deux buts directe-
ment opposés entr' eux qu'ilimporte de connaître
tontes les relations analogiques qui peuvent exister entre les espèces; d'une part c'est pole
687 chercher les moyens de les tronquer toutes sucSUR L'ESPÈCE MINiRALOGIQUÈ.
cessivement, afin d'isoler complètement chaque espèce ; d'autre part c'est pour trouver les motifs de quelques conventions d'après lesquelles on réunit les espèces diverses en différens groupes auxquels on donne les noms de genres, de
familles ou de classes. Nous nous occuperons ici principalement du premier objet , devant traiter de l'autre plus expressément lorsque nous parlerons des genres. (I)) Indépendamment des preuves qui existent dans sa constitution, auxquelles il n'est pas toujours facile de recourir, une espèCe ne peut démontrer qu'elle jouit d'une existence indépendante de toute autre, et particulière à elle Seule , qu'autant qu'elle peut présenter un contraste a chaque similitude, une opposition à tous les rapports qu'elle peut avoir avec les autres espèces ; car ce n'est qu'après avoir constaté son parfait isolement , qu'elle acquiert le droit de s'élever au rang distingué qu'elle occupe dans l'ordre méthodique ; et c'est à justifier les titres d'après lesquels elle peut y être installée, que le minéralogiste doit exercer sa sagacité.
(c) Mais je crois nécessaire pour plus de clarté , de faire précéder par une réflexion
impôrtante les développemens qui sont le sujet de cette section. Je diraid.onc que. l'objet de la minéralogie n'est point tant de savoir précisément en quoi consiste la constitution d'une telle espèce, que de s'assurer que cette espèce diffère de toutes les autres par sa constitution. La recherche,: exacte de ses principes prochains et :