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DE IA CROIX, DÉPART DES VOSGES.
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MINES DE PLOMB ARGENTIPERS
-ayant excavé cet énorme filon tant en puits qu'ert
galeries, sans -y mettre le plus ordinairement d'étais (i), et en se portant sans règle sur une profonde-ur d'environ 8o mètres, partout où ils espéraient trouver du minéral ; il en résulta en 1756, beaucoup de désordres dans les travaux, causés par les eaux amassées dans ces ex-. cavations. » On fut alors obligé de s'occuper des moyens de les extraire : on y réussit au bout de six mois de travail, par un percement commen-
ce au dehors, et près de la laverie qui existait alors au bas de la commune de la Croix, lequel ayant atteint la grande galerie d'écoulement B, que nous avons décrite, donna issue aux eaux, qui s'écoulèrent en grande abondance : on redescendit alors dans le filon, et l'on se mit à l'exploiter sans ordre et sans soins, comme auparavant , jusqu'à ce niveau et même au-dessous , en se servant de seaux et de pompes à bras.
» On employait alors jusqu'à six cents - mineurs à la Croix; et le filon augmentant en
richesse et en largeur, on soutint encore ce
travail pendant quelques années. On y traitait alors dans trois fonderies, 7500 à 10 mille myriagrammes ( 1500 à 2000 quintaux) de miné-
ral par mois, dont on tirait 12 à 22 myriagrammes d'argent Poo à 900 marcs) ( 2 )
Il est à remarquer que les puits sont le plus souvent inclinés, à raison de la plus grande facilité que souvent ils y trouvaient, et que les galeries sont sinueuses , élevées, basses, larges ou étroites, suivant la direction, l'abondance ou la disette du minéral. Ois ignore l'époque certaine de la construction d'une
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3o. D, Enfin les travaux augmentant en profondeur, et les ouvriers se trouvant de toutes parts pressés par les eaux, la compagnie résolut , vers 1760 , d'y placer, clans un ancien puits ouvert au-dessous de la butte de Saint-Jean,
une roue hydraulique, devant, à l'aide de
pompes ,. extraire les eaux inférieures : on y fit parvenir à cet effet un ruisseau du Chipai, plus que suffisant pour faire mouvoir la roue ; mais à peine était-elle placée, qu'un orage considérable grossissant extraordinairement les eaux
du ruisseau, elles culbutèrent le puits et encombrèren.t la machine.
Destruc-
q"e Par un
D-estruic 31. ), En 1767, un incendie considérable clooniiiid:mnat,1: consuma entièrement la maison de direction. .de diL'entreprise était alors composée de ving-t-cinq 'Son rection par actions ; un tiers seulement des actionnaires, un incenau nombre desquels était Schreiber ( le père de celui existant encore à Sainte-Marie ) résidait dans les Vosges, possédait autant d'actions itation : que les étrangers, et conduisai ' les deux autres tiers -c es actionnaires , fort xacts à venir toucher leurs dividendes, quelquefois très-considérables , avaient beaucoup
machine hydraulique dans le puits n°. 16 du plan, placé au nord de l'entrée de la galerie A de Saint-Nicolas , et communiquant de celle d'écoulement B à la grande strecken C. Ce puits avait, suivant le plan du Cit. Schreiber, 43 mètres, de profondeur depuis le jour, et d'après le nouveau mémoire qu'il a envoyé, 37 mètres. On n'a point de notes précises sur les succès de cette machine, ainsi que sur une autre qui recevait ses eaux motrices par la galerie de Saint-Nicolas , et était placée à-Porifice d'un puits coté n°. 8, descendant aussi de la galerie B dans celle C, et distant de 16 d'environ 90 mètres. celui