Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 165]

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SUR LES MANGÀNÈSES OXYLdS

etC:

me partie de son oxygène, et que celui de SaintMicaud a perdu jusqu'aux trois huitièmes. 76. Cette perte considérable, jointe aux frais de calcination, surpasse de beaucoup les frais

de la préparation ordinaire. On peut en conséquence avancer, sans le secours d'aucune nouvelle recherche, que la calcination n'est point un moyen économique de pulvériser les masses de manganèse oxydé compacte, et qu'il faut s'en tenir provisoirement aux moyens ordinaires.

TROISIÈME QUESTION. Peut-on, par un moyen quelconque augmenter, aux dépens de l'air ou de l'eau, les proportions du. principe le plus intéressant des oxydes de manganèse, savoir, D, gène cc

?

78. L'eau et l'air athmosphérique étant lès c'orps les plus communs dont on puisse extraire économiquement l'oxygène, c'est sur eux que nous avons dirigé l'action du manganèse oxydé , afin de savoir s'il pouvait leur enlever ce principe pour s'en charger davantage. Nous allons rapporter les trois séries d'expériences

que nous avons faites à cet égard. 79. I. On a pulvérisé, dans un mortier d'agate , des quantités suffisantes de chacune des espèces de manganèse examinées précédemment. Après les avoii réduites en poudre extrêmement fine et séchée à la température de 4o à 5o degrés (i) décimaux, on a divisé chacune (i) On s'est assuré sur le manganèse de

etc. 783 d'elles en deux portions d'un poids connu, dont SUR LES MANGANÈSES OXYDI.%'

, que

l'une a été humectée avec de l'eau de rivière, renouvelée à mesure qu'elle se vaporisait, et l'autre a été laissée sèche. Le tout a été exposé pendant 60 jours à l'action de l'air, dont la température moyenne était de 20 à. 25 degrés décimaux ; au bout de ce teins on a pesé, avec beaucoup de soin, à une balance très-sensible, et on à observé qu'il n'y avait ni diminution, ni augmentation de poids. II. (A) On a pris des quantités données de chaque espèce de manganèse séché et pulvérisé au mortier d'agate, et on les a exposées à l'action du feu dans le fourneau de Macquer; chacune d'elles a perdu une quantité d'oxygène pendant cette opération, dont le résultat nous paraît assez intéressant pour devoir le rapporter ici en entier. Sur loo parties, Le manganèse de Romanèche a perdu. 9 11 Celui d'Allernagne 11 Celui de Tholey 12 Celui de Piémont Celui de l'Aveline 14 i5 Celui de Saint-Micaud 16 Celui de Périgueux cette température suffisait pour chasser l'humidité qui est, purement accidentelle : Celui de Périgueux dont le tissu est

Je plus lâche, traité à cette température, dans un,appareil convenable, n'a fourni qu'une quantité d'eau qui: n'éqùivalait pas à deux tiers de grain sur i.00 rougi, il n'en a point dégagé davantage.