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CONSIDE,It ATIONS,
SUR LA LEGISLATION DES MINES.
tance ; dans le second, ils offrent des volumes considérables de minerais, et sont susceptibles de grands produits. Néanmoins cette disposi-
la valeur ; et des considérations plus importantes encore doivent déterminer à ne pas s'en tenir à ces exploitations superficielles.
tion laisse toujours plus d'in quiétude sur la suite de l'exploitation que celle des filons parce que les amas n'ont ordinairement rien de constant
est plus intéressant d'extraire. Ces couches se répètent souvent jusqu'à une grande profon-
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et de régulier, et que quand on en a épuisé un, on n'est point assuré d'en trouver d'autres. La fg. 2 présente la coupe d'une montagne dans laquelle il se trouve des minerais en amas, s.
I I I.
Des minerais en couche. ngures 3 ,
4,5-
Ils forment des lits parallèles, alternants avec des substances minérales de diverse nature, qui con stituent les terrains secon daires . Les houilles,
les bancs de sels les schistes salins , ou terres imprégnées de sels, et ,quelques espèces de minerais de fer, se présentent le plus communé-
ment dans cette disposition. Il y a quelques
exemples de minerais de plomb et de cuivre répandus dans des couches de ce genre, mais ils sont peu fréquens. Les minerais en couche sont faciles à reconn etre à la surface, quand le banc qu'ils forment
est lui-même superficiel ou à peu de profondeur, ou bien quand le sol présente une coupe de la couche. L'exploitation alors en est facile aussi; mais,
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C'est l'ensemble des couches de minerais qu'il
deur, elles alternent suivant un ordre quelconque avec divers bancs d'autre nature qui
composent avec elles ces terrains ; s'inclinant, se contournant, se redressant avec eux (figure 4 et 5) , traversées également par des rochers Ou Masses de pierres dépendantes d'un autre ordre, rompues par les mêmes déplacemens ou affaissemens , qui ont intercepté la continuité régulière de ces différens lits ,fig. -. 3, soumiseS, enfin aux mêmes loix et aux mêmes accidens. Les fig. ures 3, 4 et 5 présentent les manières d'être les plus ordinaires des minerais en couches S,
IV.
Minerais dans les dépdts tertiaires. Ils sont mélangés avec ces derniers dépôts ; ils occupent fréquemment la surface du terrain, et font même partie des terres cultivées, B,fig. ..6. Ils forment des masses d'attérissernens plus ou moins considérables entre des bancs de na-
ture différente, B,Jïr. 7.
ces minerais, voisins de la surface, sont ordinairement souillés de beaucoup de matières étran-
On cesse de les trouver si on s'enfonce jusqu'aux couches secondaires où jusqu'aux terrains primordiaux, à moins qu'ils n'y remplissent des fentes, ou qu'ils n'aient comblé les
survenus ; ce mélange en diminue la qualité et
on le voitfig; 7.
gères, produits des derniers dépôts qui sont
grandes érosions opérées sur ces couches, comme
Figures6, et 7.