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SUR LA MINÉRALOGIE' voeux furent accomplis au.,-
peu d'années ses en 1786 le règne delà de toute espérance, carmonarchie plus de minéral valait déjà à cette cinq millions d'écus en produit total, duquel à la faisant abstraction de la somme employée
manutention et à la paie de plus de quatre-vingt sur ces promille pères de famille qui vivaient bénéfice de s: pt cent duits, on avait encore un annuelle pour soixante-dix-neuf écus de rente de quatre cent quatrelés caisses publiques, et vingt et treize mille écus aux propriétaires et peut vérifier aux actionnaires des mines. On rendu publié ces faits dans un compte exact, ordreetdu Roi, par le même baron d'Heinitz par
produits du règne intitulé : Mémoire sur les Prussienne, et sur minéral de la Monarchie
les moyens de cultiver cette branche d'économie politique, in-40. Berlin, 1786. Qu'on compare à présent notre minéralogie verra que, avec celle des états Prussiens, et on qu'on peut sans compter les nombreuses mines en core sûrement découvrir, celles qu'on connaît déjà, soit par rapport à leur quantité, soit du par rapport à leurs richesses , surpassent Prusse, double, et même du triple, les mines de de circonstances, et par conséquent en paritébénéfice double ou elles peuvent produire un triple de celui de ces derniers. Comment est-il donc arrivé que le gouvernepour ment monarchique ayant fait des tentativesprojet d'industrie nationale, ce activer ce genre mines, soit presque échoué. Cependant plusieurs de l'état, ont donné traitées pour le compte .quelques bénéfices ; il en est qui sont encore en activité.
De PIÉMON"r;
7 Pourquoi le gouvernement s'est-il lassé d'encourager cette extraction ou de la faire pour son compte; enfin comment se fait il que des particuliers industrieux embrassent tout autre genre d'entreprise, et se refusent à celui-ci, quoique quelques-uns en aient retiré des avantages ? Si l'on examine la chose de près, il ne sera pas difficile de voir que c'est faute d'avoir su prendre les bons moyens que les uns et les autres,
n'en ont point retiré ce qu'ils auraient dû percevoir, et se sont ensuite ralentis dans une affaire aussi importante.
En général, dans ces sortes d'entreprises, tout ce qu'on fait aux frais d'un gouverne-
ment quelconque est toujours plus coûteux que
ce que peut faire économiquement un par-
ticulier. On a commencé les travaux de minéralogie en Piémont pour le compte du gouvernement, on a débuté par dépenser beaucoup. en bâtimens superflus.; on les a construits avec
trop de solidité et de luxe, dans des endroits oi des hangars et des hameaux auraient suffi,
de façon que 15 à 20 années d'exploitation bien entendue, auraient à peine suffi à donner assez de bénéfice pour se défrayer : én attendant, les préposés, contens de leurs a-ppointemens, se souciaient très-peu de l'assiduité des ouvriers au travail et de l'économie nécessaire ; et ainsi les dépenses surpassaient de beaucoup les revenus, quoique avec des épargnes nécessaires, l'intérêt et de l'attention, il fût possible d'avoir un bénéfice considérable. C'est de cette façon::
que le gouvernement, instruit par une expérience mal entendue,, n'écouta plus les pro
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