Journal des Mines (1801-02, volume 11) [Image 27]

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ARSENIATES DE

ceivnt,

trouvé dans divers aspects sous lesquels il s'est quelque le comté de Cornouailles, peuvent en du nombre sorte le faire considérer comme étant minérales substances de la grande quantité de presqu'exclusives à l'Anqui sont exclusives, ou gleterre. de minéralogie Parmi les derniers ouvrages n'aient cité l'arqui ont paru, il en est peu qui de ce nombre des mines seniate de cuivre au partie de leurs aumétal ; mais il paraît qu'une connaissance de cette mine que teurs n'ont eu qu'en a donné en apperçu par le très-légerKhrproth dans les Mémoires 1783, le célèbre un ,de Berlin, dans des amis de la nature,qu'il l'état de y jette sur coup-d'oeil intéressant Cornouailles à cette de la minéralogie du cornté semblent n'avoir eu entre époque. Les autres imparfaits de leurs mains que des échantillons des formes Aucune ces arseniates de cuivre. étant celles de ses crisqu'ils donnent comme

tous d'ailleurs

taux, ne pouvant lui appartenir mine des cristaux en. confondent avec cette viennent de la cubes d'un fort beau vert, qui de Huel Goradjacente à celle mine de Muttrel, les analyses faites avec land , et qui, d'après d'habileté par M. Chen evix, autant de soin que différente, et ne sont d'une nature totalement parmi les mines de peuvent même être classés quantité qu'ils de la très-petite cuivre, à raison renferment de ce métal. L'existence de cette mine semble , même en-

l'objet d'un doute core aujourd'hui, former Français. M. l'abbé parmi les minéralogistes Haiiy n'en ayant pas dit un mot dans l'intéres-

dans le XXVIIIe. sant extrait qu'il a donné

ET DE FER.

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Cahier et suivans du Journal des Mines, d'une minéralogie qu'il destinait alors à l'impression, et M. Fourcroy n'en parlant pas davantage clans son Système des connaissances chimiques, qui vient de paraître. Il y a plus de vingt ans que Farseniate de cuivre s'est montré pour la première fois en Cornouailles, soit dans la mine de Carrarach, paroisse de Gvvennap , soit dans celle de Tincroft , paroisse d'Allogan. Sa gangue était quartzeuse, ami si qu'elle l'est dans presque toutes les mines de cuivre de ce comté, qui existent clans une roche granitique altérée , dont la plus grandel partie du feld-spath est passée à l'état argileux, connu sous le nom de kaolin. Elle y était accompàgnée de mine de cuivre vitreuse grise, souvent en masses assez considérables, de beaucoup d'oxyde noir de cuivre et de divers oxydes de fer. Cet arseniate qui s'était montré alors fort peu de profusion, avait cessé d'exister avec dans ces mines, lorsque celle de Huel Gorlan d, nouvellement mise en exploitation,, est venu enrichir de nouveau la minéralogie de cette rare substance. La gangue y est de même un. quartz, tantôt cristallisé, tantôt en masse informe. On y trouve, çà et là, mélangés avec elle, en plus ou moins grande abondance, tous les oxydes de cuivre, comme beaucoup d'oxydes argileux de fer, de la mine de cuivre vitreuse grise, des pyrites arsenicales et de la mine de cuivre jaune foncé très-riche. Cette dernière s'y montre assez souvent sous un aspect différent de celui ordinaire à cette mine, dont il ne inc paraît pas qu'on ait fait une mention particulière jusqu'ici>

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