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ARNIA-TES DE CUIVRE,
ET DE FER.
bien souvent très-foncées, elles n'ont jamais le même éclat. Il est rare de trouver des morceaux de cette mine qui ne soient pas accompagnés, et souvent
division. C'est ainsi que le chimiste et le naturaliste observateur, en réunissant avec franchise, et sans rivalité et prévention, leurs travaux, peuvent marcher avec plus d'assurance; il S se prêtent mutuellement leurs utiles secours, et la certitude d'avoir atteint la vérité est leur récompense.
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même pénétrés de mine de cuivre vitreuse grise.. Celle qui accompagne l'arseniate dans la mine de Huel Gorlaml présente même à cet égard un fait très-particulier et très-remarquable. Cette mine jaune s'y mélange mécaniquement avec
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celle vitreuse, de manière à former un composé dans lequel, à l'aide de la loupe, on distingue très - parfaitement les petites parties appartenantes . à chacune de ces deux mines. La pesanteur spécifique, ainsi que le produit en cuivre de cette mine, varie considérablement entre l'intermédiaire qu'offrent à cet égard la mine de Cuivre jaune et la mine de cuivre vitreuse grise, suivant celle de ces deux mines qui domine dans ce mélange'naturel : elles paraissent y être quelquefois en. parties égales ou à-peu-près égales.. La nature ayant établi des différences:trèsmarquées entre les arseniates de cuivre, par celles quis'existent tant dans leur. formes que. dans leur dureté et leur pesanteur spécifique, soit que ces différences proviennent de la manière dont l'acide arsenical s'Êcombine avec le cuivre,. soit qu'elles proviennent de la manière dont ces deux substances sont dosées, j'ai été invinciblement conduit à suivre la même marche, et j'ai en conséquence divisé l'arseniate de cuivre en quatre espèces différentes.. Les analyses extrêmement intéressantes de cette substance , faites par M. Chenevix , sont venu apporter la sanction la. plus Satisfaisante à. cette
Jre
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ESPEC E.
Arseniate de cuivre en octaèdre obtus. La forme la plus simple sous laquelle cette mine se présente est un octaèdre très-surbaissé, formé par la réunion base à base, de deux pyramides tétraèdres à plans triangulaires isocèles,
et cette forme paraît en même tems être pour elle celle primitive. Cet octaèdre a, dans chacune .de ses pyramides, deux l'aces opposées, plus inclinées que les deux autres, ce qui rend leur base commune parallélogramique (fg. 1). Les deux faces les plus inclinées se rencontrent au sommet de chacune des pyramides sous un angle de 1300 , et à la base commune sous un de 5o0. Les moins inclinées se rencontrent an sommet sous un angle de 1150 , et à la base sous un de 65.. Ces faces sont communément lisses et brilquelquefois cependant on apperpit sur lantes' elles des stries qui alors ont une direction parallèleà chacun de leurs côtés. Il est assez rare qu'elles concourent en un. même p_oint pour. former le sommet. Le plus - communément ce sommet est formé par une arête, l'octaèdre s'étant allongé parallèlement à ses faces les moins inclinées, la base alors est
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