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MINES DE PER , DE PLOMB , etc.
de 6 à 7 décimètres vuide , et l'on place audessous io à 12 autres cercles semblables aux premiers ; mais pour retenir les terres dans toute
la hauteur du puits où il n'y a pas de cercles, on met verticalement tout autour , contre les terrres , de menues branches, dont les parties
supérieures et inférieures sont retenues derrière deux des tranches des cercles dont il a été parlé, Un treuil avec une Seule manivelle en bois est
placé sur un des puits. de la profondeur du bure, Une foible est fixée au treuil
- l'autre extrémité est termicorde'
née par un crochet en for, auquel on suspend un panier rond, formé de jeunes branches de bois entrelacees de manière qu'il n'y a jamais qu'un panier à la fois dans ce puits, et que lorsqu'il est monté au jour, il faut le redescendre pour le remonter chargé de nouveau. Les hommes descendent dans la mine -à l'aide
de cette corde et clu. treuil ; mais comme le panier accrocherait souvent dans sa descente, on l'ôte. On passe un pied dans un. crochet de
fer, et saisissant fortement la corde d'une main, à la hauteur environ de la tête, on des-
cend ainsi assez commodément dans une position verticale. J'y suis descendu sans aucune difficulté de j'observe que dans cette manière ; la hauteur et vers le fond du bure, la corde cependant'
qui est vidée près des extrémités du treuil ,
-vous ramène nécessairement contre les parois opposées de ces petits puits, qu'on a besoin du service de sa main libre pour se remettre dans
la ligne de l'axe, et que l'on serait infailliblement suspendu par le bout des branches
DU DBPARTEMENT DE LA ROER.
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qui saillissent souvent, et qui accrocheraient vos habits, si on n'avait pas la précaution de les porter courts. L'autre bure dont j'ai parlé, ne sert ordinairement que pour l'airage ; cependant, s'il est plus commode d'y élever quelquefois le mi.néral , un homme enlève le treuil placé sur le
premier puits, et le dispose dans les fourchettes de deux fortes branches enfoncées sur les bords du second, de sorte que celui-ci devient bure
d'extraction , et l'autre bure d'airage. La manière dont on exploite la couche lorsqu'on l'a entamée, n'est pas trop régulière ; suit absolument les traces du minerai et la grandeur de l'excavation ; sa forme et sa position y sont subordonnées ; tantôt on trouve un espace assez considérable en forme de carrière ;
tantôt on est obligé de grimper ou de descendre
en rampant par un petit boyau de, grandeur rigoureusement nécessaire pour le passage pénible d'un homme. On emploie très-rarement du bois pour le soutien de ces excavations , et c'est principalement aux environs du fond des bures qu'on en fait usage. J'ai déjà dit que les minerais de fer, de calamine et de plomb formaient trois couches ordinairement distinctes les unes des autres, et que néanmoins il était rare que celle où est déposée la calamine , ne renfermât pas aussi les deux autres minéraux ; quand ils se trouvent de bonne qualité, et en quantité suffisante pour mériter l'exploitation , on les extrait et on. les élève au jour, où ils sont mis dans des tas: séparés.
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