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MASSE DE:FER, etc.
produite par l'air et l'humidité à la suite de plusieurs siècles, à laquelle s'est incorporée la superficie du terrain sur lequel cette masse reposait. Quelques - uns des globules vitreux ayant éprouvé Cette même action, sont devenus
blancs et opaques, comme il arrive au verre en pareille circonstance.
L'état de cette masse diffère, à quelques
égards, des' produits des fontes actuelles ; mais
comme on ignore la manière dont on exploi-
tait les mines de fer dans des teins aussi reculés,
et dans un pays qui était si peu connu , on ne peut rien préjuger à cet égard. Il est très- apparent qu'elle fut mise au rebut, parce que. les procédés n'avaient pas réussi à en faire un fer compacte, dont l'obstacle est venu. de la substance cristalline, qui n'ayant pas été séparée du minerai, a causé l'ébullition et empêché la réunion du. fer. S'il n'y avait pas une mine de ce métal sur la montagne dont cette masse est manifestement un produit, je reviendrais à ma première opinion, de la considérer comme mie- scorie volcanique, transportée dans ce lieu par la même cause qui a placé des blocs c.le granite sur un si grand nombre d'éminences auxquelles ils n'ai), .partiennent point, car alors ce serait la seule -solution probable à laquelle on. pût s'arrêter. Je regarde à présent la question comme étant Parfaitement éclaircie. Cette masse qui a donné heu à tant d'hypothèses, qui même a été considérée comme du fer natif, est tout simplement, on ne peut en douter, un produit abandonné des anciennes exploitations de la mine près de laquelle on l'a trouvée.
RECHERCHES DE MINES. DANS les arts comme dans les sciences, il est presque toujours utile de conserver le souvenir
des erreurs qui ont été commises, afin qu'on puisse se tenir sur ses gardes et les éviter. Ce sont pour ainsi dire, des écueils qu'il importe d'indiquer avec le même soin que les rades les: plus commodes et les plus sûres. Les rapports sui vans fournissent deux exemples remarquables de recherches de houille (1), qui sont demeurées sans succès, et qui avaient été mal dirigées, et mal-à-propos commencées. Nous avons cru devoir les faire connaître, parce
qu'ils présentent en même tems l'exposé des
fautes clans lesquelles on est tombé, et l'indication dela marche régulière que l'art et les locali-, tés prescrivent de suivre. A. B. (1) On ne saurait trop répéter , dut-on le dire jusqu'à satiété , que le plus grand nombre de nos Départemens renferme des mines de houille qui sont connues et exploitées, et dont une partie des produits suffit à la consommation de la France entière. ( On trouvera dans le ne. 65 du
Journal des Mine, le tableau complet de nos richesses
en houille). Mais leedébouchés sont si difficiles , les com-
munications si lentes, les moyens de transports si dis-
pendieux qu'il ne faut pas s'étonner si Pon désire trouver ce combustible minéral dans tous les points où on a besoiii de le consommer.