Journal des Mines (1801-02, volume 11) [Image 132]

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ordinaire qui serait de même produit, n'aurait qu'un seul piston, et n'éprouverait de la part du frottement de ce piston et de l'étranglement qu'il forme, qu'une résistance simple , tandis que dans la pompe de l'auteur, où il y a deux pistons , la résistance due aux mêmes causes sera double ; de plus, le poids du corps de pompe

mobile, qu'il faut soulever à chaque excursion, est encore un obstacle que dans les mêmes cir-

constances on n'aurait pas à vaincre avec la pompe aspirante ordinaire. Reste à savoir si ces incon.véniens sont plus que compensés par la continuité du mouvement dans le tuyau d'aspiration., question qu'il est très-dificile de résoudre à la rigueur, parce que de tous les effets, les uns ne sont pas de nature à pouvoir être exactement mesurés , d'autres dépendent de la longueur des tuyaux, d'autres

enfin tiennent au degré de perfection qu'on

aura apporté dans la fabrication de la machine. Il serait peut-être aussi peu certain de con-

sulter l'expérience sur cet objet , sur - tout si l'on employait des moteurs animés , dont la force n'est pas assez constante , pour que les différences observées dans les produits pussent être uniquement imputés aux différentes cons-

tructions des machines. Notre opinion à cet égard est que la niachin.e présentée par M. Char-

pentier, ne paraît être préférable à la pompe

POMPE DOT." 13 LE.

corps de pompe fixe communique par son fond mines. Il nous suffira d'en citer, pour exemple, l'approfondissement d'un puits aux mines d'Anzin , près Valenciennes,. Les eaux abondantes, qu'il faut épuiser, pour traverser les terrains appelés morts terrains , et qui recouvrent le terrain houiller, exigent ordinairement le service de 2 ou 3co chevaux, ou de 2 ou 3 machines à vapeur. Quatre et cinq corps de pompes de 18 pouces (5 décimètres) de diamètre intérieur sont placés dans la fosse carrée qu'on approfondit,

et qui n'a que 2 mètres de côté. Elles occupent presque toute la capacité de cette fosse, et laissent à peine aux oirvriers l'espace qui leur est nécessaire. De quelle utilité ne serai t pas dans cette circonstance une pompe à deux pistons, soit celle qui vient d'être décrite, soit celle de M. Marknoble. ( Journal des _Mines , n.. 5 . Il est évident que deux de ces pompes, toutes choses égales , remplaceraient quatre pompes actuelles. Nous reviendrons sur cet objet important dans un prochain cahier de ce Journal, et nous indiquerons différens moyens de mettre en mouvement les deux tiges d'une pompe à deux pistons. A. B.

ordinaire, que dans les cas où les tuyaux de con-

duite seraient très-longs, et où d'ailleurs le local ne permettrait pas d'employer deux corps de pompe. (1) ( t) Ces deux cas se rencontrent fréquemment dans les

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L'auteur a aussi présenté à l'Académie une petite pompe à incendie composée de la même manière, c'est à - dire, d'un corps de pompe fixe, d'un second corps mobile clans l'intérieur du premier, et d'un piston. La composition de cette machine ne diffère de celle de la pompe que nous venons de dé, crire , que par le sens dans lequel se meuvent les soupapes du corps mobile et du pistou. Le

ERRA TUM. Il s'est glissé une faute grossière dans la note que nous avons ajontée à la page 716 du n°. 57 de ce Journal. Nous prions nos lecteurs de la corriger comme il suit n°. 57, page 716 , ligne 5 de la note au lieu de produit un autre effet semblable à celle même effet lue celle

, etc. (Note des Rédacteurs).

etc. lisez produit le