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SUR L'AFFINAGE DU PLOMB.
qu'on doit y mettre de la paille ainsi que cela se pratique pour les coupelles cle cendres. (i)
Lorsque la quantité de plomb nécessaire à remplir la coupelle sera arrangée dans le fourneau, on y abaissera le chapeau, qu'on luttera tout autour avec de l'argile pêtrie , puis on fera du feu dans la chauffe, comme pour les affinages -ordinaires.
Quand i.e plomb sera en parfaite fusion, et le bain couvert d'écume et de paille charbonnée, on fera tomber cette écume ou crasse par
la voie de la litharg,e , avec un morceau de planche d'environ 3 décimètres de longueur , au milieu de laquelle on implantera une verge de fer de longueur suffisante à pouvoir traverser le diamètre du fourneau, et d'environ un mètre de plus. Lorsque le plomb sera bien écumé à plusieurs reprises, et qu'il commencera à rougir, on fera agir les soufflets, mais doucement d'abord; on disposera leurs buses de manière que le veut, sortant de l'une -et de J'autre -, soit dirigé au centre de la .coupelle ; et afin que ce vent soit
toujours rabattu sur le bain, on adaptera, à l'extremité de chacune des buses, Une petite plaque ronde de tôle. Ces espèces de soupapes, que les affineurs appellentpapillons , sont em(s) Au lieu de lingots en prismes , il convient mieux de mouler le plomb dans des poëlons de fer semi-sphériques ces culots seraient moins sujets à endommager la coupelle.
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ployées aux affinages à l' allemande , elles sont
suspendues, à charnière , à leur partie supérieure ; chaque coup de soufflet les souleve à moitié, et elles rabattent le vent sur le plomb, ce qui en accélère l'oxydation. Après que toutes les crasses ou écumes seront
enlevées, le plomb , devenu bien rouge et recouvert d'une couche de litharge , on fera, avec le petit crochet de fer à ce destiné, une petite rigole dans le sable de la coupelle, qu'on creusera peu-à-peu , et avec précaution, ju'squ'à ce que le fond de cette rigole soit parvenu au niveau du bain, alors la litharge , poussée par le vent des soufflets vers la partie antérieure du
fourneau, coulera par cette voie et tombera sur l'aire de la fonderie, ainsi que cela a lieu aux affinages ordinaires.
Lorsque l'affineur s'appercevra qu'il ne reste
que peu de litharge près de la rigole, il en arrêtera l'écoulement avec un peu de cendre
humectée ; mais aussitôt que le plomb se sera de nouveau couvert d'oxyde, on r'ouvrira la voie, qu'on creusera à mesure de la diminution du bain, ayant soin qu'il ne s'échappe pas de plomb , et notamment vers la fin. de l'opé-
ration, car il emporterait beaucoup d'argent qui serait perdu. On procédera de cette manière jusqu'à ce que l'argent ait fait son éciaie, en observant d'augmenter le feu dans la chauffe à mesure de la diminution du bain, sur -tout quand l'opération touche à sa fin, parce qu'alors l'argent se tro-uve rassemblé ; et comme il
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