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MPLOtflATOURTit 393 avec soin, encaissées entre des parois solides et
»ANS 1.11S /Ir G,17 399 il ne se trouve pas de glaise nous avons cru
la description des
fixes, et chargées convenablement, s'opposerait plus efficacement encore à toute filtration. Lorsque les plantes dont la tourbe est formée ne sont pas parvenues à une entière décomposition, la tourbe peut être considérée comme un filtre grossier qui laisse passer l'eau
utile de faire connaître ,
graviers , et des terres qui s'arrêtent dans les interstices et obstruent bientôt tous les pas-
Description de l'emploi de la tourbe dans les digues et les canaux, selon ta méthode de Norwège , traduite et extraite des Mémoires de l'Académie des Sciences de Stockholm.
traVers les vides et les pores dont elle est perforée. Mais ce filtre se bouche aisément, si l'eau qui le traverse charrie avec elle des sables, des sages.
C'est ainsi que ( dans le muraillement en
pierre sèche que l'on construit quelquefois dans les Trimes) les lits de mousse interposés entre
.les lits de pierre, se remplissent à la longue et s'incrustent de dépôts terreux que les eaux abandonnent, et qu'ils deviennent enfin imperméables.
Il suit de là que la tourbe peut être em-
ployée de deux manières pour retenir l'eau dans les canaux et les étangs. Elle peut servir tantôt comme un obstacle immédiat, tantôt comme un moyen qui ne devient efficace que par le concours d'une couche de terre appliquée sur la couche de tourbe. Aucune de ces deux méthodes n'est connue en France. Nous ne croyons pas qu'elles soient pratiquées dans les pays qui nous avoisinent : mais elles le sont avec beaucoup de succès, et depuis fort foncems , en Norwège et en Suède. Comme elles peuvent avoir leur application dans les lieux où il existe de la tourbe, et où
digues de Norwège , qui a été donnée par
M. Jacob-Guillaume Dahlman , juré de la mine
d'argent de Salis (i) ; et 20. celle des digues de Suède, que M. Suedenstierna , savant Suédois, actuellement à Paris, a bien voulu nous communiquer. A. B.
» Lorsque je visitai, dit l'Auteur du Mé+
moire , la mine d'argent clé.. Kongsberg eo. Norvvège (2) , je m'apperus que l'usage général de la tourbe, dans la construction des
digues et des canaux, méritait quelque attention, et que cette tourbe avait la propriété de rendre, mieux que toute autre matière, les digues impénétrables à l'eau. J'ai cru qu'il était de mon devoir .de communiquer à l'Académie royale des Sciences les renseignemens que j'ai recueillis sur cet objet cc.
(i) Voyez le tome XXVI des Mémoires de l'Académie de Stockholm , édition allemande , -et -té iinne premier
page 30 , planché IV, du Traité de' Mécifilique de
_Rinman , imprimé à Stockholm en 1794. (2) Voyez la Description de çes mines dans les Voyages métallurgiques de Jars et Duhamel.