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SUR PLUSIEURS MACHINES nous faisons un devoir d'annoncer que si Port compare les dates des époques auxquelles ces diverses inventions ont été publiées en France et en Angleterre ,il paroîtra hors de doute que 'la priorité appartient à. nos compatriotes (1). 490
3. Avant d'entrer dans aucun détail sur la
construction de ces différentes machines , dont M. Boulton a varié les formes et l'arrangement de plusieurs manières , afin d'en faciliter Peru
ploi dans beaucoup de circonstances , nous
commencerons par exposer en peu de mots les principes sur lesquels elles sont établies. Nous donnerons ensuite la description des machines .proposées par l'artiste Anglais, et nous ferons remarquer les rapports qu'elles ont, Soit avec
quelque cause vienne l'arrêter. De ce principe découlent les conséquences particulières suivantes. Lorsqu'une masse d'eau se meut dans l'intérieur d'un tuyau, et parallèlement à sa lon-
gueur, si l'on ferme tout-à-coup l'extrémité par laquelle l'eau sort , toutes les molécules d'eau ayant une vitesse acquise, continueront
corps en repos ou en mouvement ne peut de lui-même changer son état. S'il est en. repos , il y persistera, a moins qu'une cause étrangère
(1) Les Cit. Montgolfier et Argant ont obtenu un brevet d'invention le 13 brumaire an 6 (3 novembre 1797 ) , et un brevet d'addition le 7 prairial an 6. (Voyez le Journal des Mines , n°. 48 , page 944 et n9. 64 , page 35o). M. Mathieu Boulton, de Soho , dans le Comté de Stafford; écuyer, a obtenu une patente le 13 décembre 1792 Voyez le tome IX du Repertory of Arts.
Si l'on fait mouvoir un tuyau dans le sens de sa longueur au milieu d'une eau stagnante, si ce tuyau est ouvert par les deux bouts, si on a adapté près du bout postérieur un tuyau montant , enfin , -si l'on ferme tout-à-coup l'orifice postérieur ( le tuyau continuant à se mouvoir ) une portion d'eau s'élevera dans le tuyau mon-. tant, comme dans le premier cas ci-desets : car'
nes de ce genre, et sur les. cas particuliers où elles peuvent être employées avec avantage.
4. La construction et le jeu des machines
sur lesquels dont il va être question ci-après , Sont fondés ces machisur ce principe général de mécanique, que tout nes sont établies.
et il continuera a se mouvoir jusqu'à ce que
à se mouvoir ; elles choqueront avec violence l'obstacle qui bouche l'extrémité du tuyau, et les parois même qui sont voisines de cette extrémité : elles briseront ces parois si elles ne sont pas assez résistantes. Elles S'échapperont par toutes les issues qui pourront s'offrir ; et si l'on a pratiqué à dessein , près du bout fermé du tuyau , une ouverture à laquelle on ait adapté une soupape et un tuyau montant, une portion de l'eau soulevera la soupape et s'élevera dans ce second tuyau jusqu'à ce que la quantité de mouvement acquise par l'eau du premier tuyau soit détruite. Cet effet aura lieu, quel que soit le poids de la Soupape ou la hauteur de la colonne d'eau que le tuyau montant peut contenir.
celles des Auteurs que nous avons cités, soit avec d'autres moyens hydrauliques plus anciennement connus : nous terminerons par quelques observations sur l'usage des machi-
Principes
PROPRES A 1LEVER L'EAU', etc. 491 ne l'en tire. S'il estime fois mis en mouvement, il ne pourra ni augmenter ni ralentir sa vitesse,